soin de n’en rien gaspiller. On verra
parti communiste déguisé. Ainsi, tout
ae ee a ea 6
En Amérique, dans cette atmosphère
saxonisée et Saxonisante, nous
maintenant:-nous sommes restés catho- liques parce que nous sommes restés Français. Après Dieu voilà d'où nous est
venu le salut.
Abbé GROULX. ÉTAT LS LI TTTTE
L'hon. L. St-Laurent, mini
_—
2
OBSERVATOIRE
TTL LLC EL CEELER CE CE CEE LECECOE ELEETTETET TE TTE) Avis à nos instituteurs
AAAATALNIE CE
Nous publions en page six (6) du pré gent numéro un article spècialement dédié à nos instituteurs et institutrices
|
bilingues de l'Alberta. Il s’agit en l'oc-|,
curence des manuels de classe pour l’en-
seignement de la religion et le français dans nos écoles.
-H est très important que maîtres et élèves aient leurs manuels dès le début de l'année scolaire. La part que l’on fait au français et à la religion est si mi- nime que nous devrons prendre grand
donc à se procurer les manuels requis, qui sont les instruments indispensables d'un travail sérieux et profitable.
Comme on le verra, le coût de ces ma- nuels est ordinairement bien peu élevé: raison de plus de ne pas lésiner.
L'Association des Instituteurs bilin- gues de l'Alberta se fera un plaisir de fournir tous les renseignements désirés et d'aider le plus possible maîtres et maîtresses d’écoles bilingues. Adressez vos communications comme suit:
À. IL B. À. La Survivance,
Edmonton, Alberta. + Ed +
Communistes à la radio
Radio-Canada continue d’octroyer des émissions gratuites au parti ouvrier- progressiste, qui n’est autre que l’ancien
dernièrement le réseau de Radio-Cana- da était au service de Tim Buck, chef reconnu du communisme en Canada,
Nombre de protestations furent en- voyées à M. Saint-Laurent, ministre de la Justice, qui de par ses fonctions est chargé du maintien de l’ordre au pays. Le croirait-on? M. Saint-Laurent n’a pu trouver aucun moyen de protéger les citoyens contre un homme qui a le coeur placé. . . à Moscou. Au nom dé la liberté (!) le ministre laisse un commu- niste notoire se servir de la radio d'Etat pour nous infiltrer sa propagande. Il! reconnait comme officiel un parti poli-| tique dont l'unique député élu (le juif | Fred Rose), est au pénitencier pour tra- hison.
Quelle logique de la part d’un minis- tre! Ne soyons pas surpris après cela si ls réseaux d'espionnage fleurissent en
le savons
stre
des Affaires extérieures
Ottawa. — Le premier ministre King a abandonné son rôle de ministre des Af- faires extérieures, poste
cabinet d'ici la reprise des séances du parlement en janvier prochain.
ÀU cours d’une conférence de presse
de 45 minutes, le premier ministre a déciaré que:
1.—Le ministre de la Justice, M. st- |
Laurent, lui succède aux Affaires exté- rieures au moins d'ici la fin de lannée
mais que ce ministère Dossédera bien- |
tôt un ministre qui s’en occupera ex- clusivement,
2—M. Norman Robertson, à ajouté
_discuté à la prochaine session.
délégué. La nouvelle du premier ministre sur lle drapeau à effacé tout doute quant à l'emploi d’un ordre en conseil pour ren- forcer la recommandation du comité | parlementaire qui est celle de l'enseigne l rouge avec bordure blanche et feuille: d'érable dorée au centre. i
M. King a déclaré que le choix du dra- : peau serait réglé par le Parlement.
icette réunion, mais non en tant que
:| tions pour la restauration de l'ordre
M. King, actuellement sous-secrétaire | FAHADE de l'Europe, M. King a dit| d'Etat aux Affaires extérieures, devient | il ÿ constaté une affection “in-| haut-commissaire du Canada à To | croyable” envers le Canada et ses trou-! dres, remplaçant M. Vincent Massey. [pes au sein du peuple normand.
: À la conférence de la paix, il consi- ère que la publicité mondiale donnée: ux délibérations a aidé à retarder les procédures. 11 à également parlé défa- vorablement des photographies prises lorsqu'un délégué parle, disant que ceux-ci craignaient souvent de dire ce qu'ils pensent à cause du retentisse- ment mondial de leurs paroles.
3—M. L.-B. Pearson succédera à M. d Robertson ici et ce sera M. Hume Wrong |, qui le remplacera à Washington où il était ambassadeur.
4 — Le gouvernement ne prendre aucune mesure par voie d'ordre en conseil, en vue de donner au Canada un nouveau drapeau. Ce problème Sora |
La situation internationale =" "T7 °n internationale
Les Etats-Unis affirment leur politique vis-à-vis l'Allemagne
Par Maurice Dagenais, méricains qui s'étaient égarés et avaient de la British United Press ipénétré en zone russe. i
On a longtemps reproché à la politi-, Les Russes n'acceptent pas de sur-:
Hommage du St-Père aux déportés français
Vatican. — Sa Sainteté le pape Pie XII a rendu hommage à 70,000 an- ciens déportés et prisonniers de guerre français, qui ont entrepris un pëlerinage à Lourdes. Il leur a de- mandé de prier pour l'établissement d'une paix véritable parmi les hom- mes. “Après la terrible tempête, vous voilà réunis au refuge du salut”, a dit Sa Sainteté. “Après vos épreuves et vos tribulations, subies comme de vrais chrétiens, vous dressez un ho- locauste de louanges et de supplica-
chrétien, de vos foyers et de votre
patrie bien-aimée”,
Réunion de l’O.N.U. le 23 sentembre
New-York. — Le secrétaire général des Nations-Unies, Trygve Lie, a annoncé que l’Assemblée générale de l'O.N.U. au- ra lieu à la date prévue, soit le 23 sep- tembre, à Flushing, dans l'état de New- York. Cette annonce de Lie a été faite alors que la délégation russe à la con- férence de la paix demandait que la ses- sion de l’Assemblée soit retardée et qu'- elle ne se déroule pas à New-York, mais à Paris ou à Genève. Les Russes ont prétendu que leur pays n'avait pas as- sez de diplomates expérimentés pour |participer simultanément à la confé- rence de la paix et à la session de l’As- semblée des Nations-Unies. La Grande- | Bretagne et les Etats-Unis ont repoussé | cette prétention soviétique.
: _ Eisenhower fera un
tour d'Europe
Washington. — Dwight Eisenhower,
que extérieure des Etats-Unis d’être | veillance car ils ont utilisé des usines | trop vague mais il ne sera plus possible | de guerre allemandes pour fabriquer des de porter une telle accusation sur la ‘armes en violant ainsi les accords de: politique américaine en Eurone à la Potsdam et il est alors naturel qu’ils ne suite äu discours prononcé par le secré- taire d'Etat James Eyrnes, à Stuttgart en Allemagne. Opinion française i
M. Byines a déclaré nettement que les! D'autre part, la France s'oppose éga- ! Etats-Unis réclament un gouvernement : lement au projet de faire une Allemagne : central pour l'Allemagne dirigé par des [en forte car l'expérience lui a ensei- | Allemands sous la surveillance des Na- loné les conséquences d’une telle mena- !
Û
veulent pas que ces violations soient: » | CONnUues,
è i
notre pavs, Radio-Canada pourra faire
tions unies. Il réclame également l’u-'ce. (Suite à la page 8)
nité de l'Allemagne et sa restauration | Les Français savent qu'avec les res-
chef de l'état-majo: américain, entre- prendra une tournée en Europe à la fin du mois, pour compléter son inspection annuelle des troupes gutre-mer. Il a dé- jà visité le théâtre du Pacifique et, ré- cemment, il rentrait de Panama et de l'Amérique du Sud.
10,000 ouvriers ont été congédiés
Montréal. — On rapportait ici que
\ Bordeaul.
économique. sources de la Rhur et de la Rhénanie i plus de 10,000 ouvriers ont été congédiés Les Etats-Unis veulent que la Ruhr |l'Allemagne a pu préparer deux guerres | à Sorel et à Montréal par suite de la
et la Rhénanie restent à l'Allemagne | mondiales et ils savent très bien que si! tout en reconnaissant les droits de la |les Allemands sont encore en possession France sur la Sarre. de ces sources d'approvisionnements
|
Les grèves reprennent
Après les vols, les meurtres, les guerres, Les combats de chats et de belles-mèêres, On à astheure des grèves partout. Je crois que le monde devient fou. * %X + Tout l'été, on sue, on crève; Pour le soleil, jamais de grève. Mais quand le froid vient pour de bon, On fait la grève du charbon. * *% % On à aussi les grèves d'acier, Grèves dc matelots et d'ouvriers, Grèves de police et d’imprimeurs. . . Et voilà celle des cultivateurs! Les troupeaux de vaches laitières. Leur donnent au tait à pleines chau-
Réactions
Les réactions aux discours indiquent sa portée et ses conséquences sur la politique internationale.
L'Angleterre à approuvé d’une maniè- re générale l'exposé de la politique a- méricaine en Allemagne. D'ailleurs, le deux grandes puissances anglo-saxon- nes se sont déjà entendues sur l’union de leurs zones d’occupation en vue de restaurer l’économie de l'Allemagne. La France et la Russie sont restées à l'é- cart de ce mouvement pour rétablir l'unité économique et politique de l’Al- lemagne.
Aujourd'hui, les deux puissances eu-
|
pour leur industrie lourde elle pourra (suite à la page 8)
Edmonton. — Environ 20,000 membres de l'Union des Fermiers d’Alberta sont | entrés en grève de livraison samedi matin dans le but d’obtenir du gouver- nement fédéral une commission d'en-
Les cultivateurs de l'Alberta font la grève de livraison
‘grève des métallurgistes dans trois des principales aciéries du Canada. La plu- part des ouvriers congédiés travaillaient dans des chantiers maritimes ou dans l'industrie du bâtiment.
nion, Carl J. Stimpfle, qui la semaine dernière a dirigé une délégation à Ot- tawa où des entretiens non satisfaisants ont eu lieu avec les autorités fédérales au sujet des demandes de l’'AF.U. a dit
|La question du drapeau à l'ordre du jour
Ottawa. — Le choix d’un drapeau ca- | nadien sera encore à décider lorsque le | parlement rouvrira, en janvier pro- jchain, a annoncé le rremier ministre | Mackenzie King. Il a déclaré que le gouvernement n'émettrait pas d'arrêté ministériel pour choisir un dessin de drapeau.
Humbert 11 se fixerait aux Etats-Unis
Rome. — Le journait “Il Figaro” dit que l’ex-roi Humbert II, d'Italie, cher- che une résidence permanente aux E.- Unis, préférablement en Floride, Le journal dit que Humbert, qui se trouve présentement à Lisbonne, au Portugal, a demandé aux officiels de l'ambassade américaine de s'informer pour savoir si les Etats-Unis s'objecteraient à son pro- jet. On croit qu’il serait intéressé à acheter une ferme de la Floride pour lui-même et sa famille,
Nouvelles d'Ottawa
Par la British United Press
Le très hon. M. King a rompu une vieille tradition en cédant la direction du ministère des affaires extérieures au ltrès hon. M. St-Laurent. Auparavant, le premier ministre avait toujours déte- [nu le portefeuille des affaires extérieu- jres. M. St-Laurent reste en même itemps ministre de la justice et il sera aidé dans ses functions par l'hon. Jo- Seph Jean, solliciteur général.
# *
Le secrétaire d'Etat, l’hon. Paul Mar- tin, représente le Canada à la 3e session | au conseil économique et social des Na-
# . M itions unies à New-York.
FA
2
Du Ca La cour suprême du Canada a rejeté
l'appel porté par H. S. Gerson contre
d'émettre un bref d’habéas corpus pour lui permettre de sortir de la prison de Gerson a été condamné à trois mois de prison pour mépris de cour. Il avait refusé de témoigner au procès de Fred Rose, le député commu- niste de Montréal-Cartier condamné à six ans de pénitencier après avoir été trouvé coupable de conspiration. k +
Le premier ministre King a apporté un démenti formel à une émission de Radio-Moscou qui disait que la visite du maréchal Montgomery avait une portée militaire. M. King dit qu’il a invité le maréchal à venir au Canada il y a un an.
+ % %
Le bureau fédéral des statistiques annonce que les récoltes de blé sont très abondantes en Alberta. En Alberta le sol fournit en moyenne 40 hboisseaux de blé par acre; en Saskatchewan, la moyenne est de 25 boisseaux par acre, tandis qu'au Manitoba, la moyenne dé-
à ; sai ê les prix de parité. Ils sont as- ‘que la grève serait menée telle que pro- : - France et Russie ont réagi ! AUête sur k AS : è ? _. a à l'exposé de M. Byr- Isurés d'avoir la sympathie de 80,000 . jetée. Mais l’union est toujours disposée
nes. .
Les postes de radio et les journaux dominés par les Russes en Allemagne orientale n’ont fait aucune publicité au discours de M. Byrnes.
La Russie opposée Cette conspiration du silence se com-
prend fort facilement car la politique
dières préconisée par le secrétaire d'Etat a-
Mais ils le jettent dans le chemin,
: Comme si c'était rien que du purin.
nn ES CE
HS LE 3 Îs ensemencent des champs de blé, Et quand vient le temps de récolter, Au lieu de le vendre aux élévateurs, le laissent manger par les goffeurs. + + % Is forcent es poules et les poulettes À Pondre des oeufs pour nos omelettes. Mais plutôt que des vendre sur le mar- ché,
w
{
Îls préfèrent les voir se gâter. * + + es, c’est une épidémie, Comme la picotte, la diphtérie, Où là paralysie infantile: Ca ne court Pas que dans les villes. 5 # “ Si les gens de ville ont le choléra, Coqueluche, la malaria Où même un petit mal de dents, rendent jaloux les habitants. HS $k Îls nous veulent tous sur le même pied, 8ens de ville comme les fermiers. Cest simple: faisons tous la grêve, Et puis, Vlimeux, que tout le monde
Les grèv
_ #
crêve! . + % x Ro c'est la mode de ce temps-ci, : me mets en grève, moi aussi.
Près la grève des cultivateurs, US aurez donc celle du Goffeur. ‘
_ Le GOFFEUR.
méricain s'oppose à l2 politique russe en
Allemagne.
Alors que les Etats-Unis veulent l’u- nité allemande, la Russie semble vouloir imposer sa volonté et sa politique à l'Allemagne orientale. Jusqu'à date, les autorités d'occupation soviétique ont toujours résisté à toute tentative de pé- nétration américaine ou alliée dans la zone russe. On a même arrêté des A-
Noms des gagnanis
Tirage hebdomadaire en fa- veur des abonnés dont Fabon- nement est en règle.
Gagnants de cette semaine:
Maurice Hébert, St-Vincent, Alta
R.P. Jules St-Pierre, Beacon Hill, Sask.
Mme J.-T. Leblanc, Leduc, Alta
Aimé Casavant, Vimy, Alta Chacun de ces gagnants revevra Un album de le Bonne Chanson, com- prenant trente chansons.
EE
ESS EES
fermiers de la Saskatchewan.
Le premier ministre de l'Alberta, M. Manning a envoyé une demande urgen- | te au premier ministre Mackenzie King | réclamant que le gouvernement prenne une décision au sujet des griefs des fer- miers.
Dans l'intervalle, le président de l’u-
|
$. E. Mer Leventoux est décedé
Chicoutimi. — Son Excellence Mgr J.-H. Leventoux, évêque titulaire de Le- gio mourait à l’Hôtel-Dieu de Chicou- timi à la suite d'une longue maladie. Né le 8 novembre 1868 à ‘Trélivan en Bretagne, ordonné prêtre dans la Con- |grégation de Jésus et Marie le 10 juin 1892, le Père Leventoux arriva au Ca- nada le 28 août 1908.
Après un an de professorat à Chicou- timi, le Père passa un an à la tête du Juniorat de Churcn-Point en Nouvelle- Ecosse, et fut nommé ensuite successi- vement à la rivière Pentecôte et à l'ile d'Anticosti. C'est de ce dernier poste, que le Saint-Père l’a élevé à la dignité de Vicaire Apostolique du Golfe Saint- Laurent. Il a reçu l’onction épiscopale le 11 juin 1922, des mains de Son Emi- nence le Cardinal Bégin.
Il se dévoua tout entier à son Vica- riat jusqu’en 1938, époque où sa faible santé le força de se retirer chez les Pè- lres de sa Congrégation à Chicoutimi. [Depuis lors ses forces déclinèrent len- tement, et doucement il attendit la mort.
Les funérailles du vénéré défunt eu- rent lieu à la paroisse du Sacré-Coeur -de Chicoutimi vendredi le 6 septembre,
_
passe 20 boisseaux. Le bureau des statistiques rapporte
le refus du juge Thibaudeau Rinfret!
rvivance
Organe de l’Association Canadienne-Française de l'Alberta EDMONTON, ALBERTA — MERCREDI 11 SEPTEMBRE 1946
No 43
Notre kiosque remporte un éclatant succès à |’
Exposition de Québec
Plus de 100,000 visiteurs ant défilé devant l'étalage de l’A.S.F.A
Il fut l'un des plus achalandés. — Elogieux com- mentaires. — Entrevues dans la presse et à la radio. — M. l‘abbé Mailloux, M. l'agronome Fontaine, Île R.P. Parent, o.m.i., présents.
L'initiative lancée par l'Association canadienne-française de l'Alberta à l'Exposition provinciale de Québec a été couronnée du plus brillant succès. Le fait est attesté par les nouvelles encoura- geantes qui nous parviennent de nos délégués, ainsi que par les commentaires nombreux que nous relevons dans les journaux. Ce succès nous le devons surtout aux deux organisateurs auxquels l'A.C.F.A. avait confié le soin de préparer le kiosque de l'Alberta: M. l'abbé P. Mailoux, curé de Lafond et M. l'agronome J.-M. Fon- taine, d'Edmonton.
Le R.P. Parent, omi.,, missionnaire- plus variée que dans le Manitoba, la colonisateur de la Rivière-la-Paix, qui | Saskatchewan et même la Colombie. Les était déjà sur place, s’est adjoint à nos ressources y sont multiples, depuis le deux délégués your accueillir les visi- gaz naturel jusqu'au miel. teurs à l'Exposition. Dans un message ‘ qu'il nous faisait parvenir, M. l'abbé Mailloux nous déclarait que la déléga- en 1941 ; tion franco-albertaine avait été cor-: Quelle est la part des Canadiens fran- dialement reçue à Québec. Une place |çais dans l'économie de cette province? de choix fut accordée à notre kiosque. ! PES P ancartes et des dépliants font con- Bien plus, dès l'ouverture de l’'Exposi- Aire des chiffres intéressants. En 1941, tion, l'honorable ©. Gagnon, représen- je Franco-Albertains détenaient dans tant du premier ministre de Québec, a l'Alberta 4,716 fermes d'une superficie louangé hautement l'initiative de notre 19 1708,840 acres, d'une valeur globale Association. Dans le courant de la se-!® $21.000,000. L'Association canadien- maine, nos délégués eurent l’avantage .ne-française de l'Alberta a fait nommer de donner des entrevues, soit aux jour- [URTTE RÉTORQMES bilingues. Elle à, de HAUS RE 2 la radio Or tonverd Iplus, formé un comité d'agriculture en dans d’autres coolnnes d'intéressants Que de FéUÉRIE ou de placer des Cana- articles en marge de notre comptoir de diens français sur les terres de nos pa- Québec. Nous reproduisons ici les com- ;70155CS canadiennes-françaises. mentaires de M. Aïfred Ayotte, de la! ©Utre les produits agricoles, le kios- Presse de Montréal. M. Ayotte, qui avait ‘que franco-albertain exhibe une section pris part au voyage du Comité Perma- jartisanale. Les femmes de l'Alberta nent, en juillet dernier, s’est rendu à HARÇAISE Ne <onE Pas moins habiles que Québec rencontrer nos représentants. |SeMes du Québec pour confectionner des Voices qu'il écrit: (RRAÔReS de lin, de laine, ete. Les produits du tissage franco-albertain sont vendus en Angleterre, en Australie, au Canada
4,716 fermes canadiennes-françaises
par Alfred AYOTTE
(envoyé spécial de la “Presse”) Imême et ailleurs. Québec. — Le kiosque de la province! P'Cf l'Exposition de Québec est, en de l'Alberta est certainement celui qui lines un stimulant pour tous ceux
retient le plus l'attention dans le palais de l'agriculture, à l'exposition provin- ciale de Québec, ouverte jusqu'à di-
qui s'intéressent au développement a- gricole, artisanal, économique de la province. Elle l’est également par l’élo-
|
nanehe Snoieivenent Tics hondines ati den tableau que les nôtres, établis hors du Québec, cumme les Franco-
femmes de Québec, qui ont entrepris en juillet dernier le voyage dans les pro- vinces de l'Ouest canadien, sous le pa- tronage du Comité de la Survivance
Albertains, nous mettent sous les yeux. Ils ne dérogent pas aux traditions de patient labeur et de fidèle rendement.
française en Amérique, se sont fait un agréable devoir d'aller le visiter et de causer avec les trois personnes qui en ont la garde: l'abbé Paul Maïilloux, cu- ré de Lafond, en Alberta: M. Jean- Marie Fontaine, agronome provincial, d’Edmonton, et le Père Louis-Marie Pa- rent, omi, missionnaire-colonisateur et recruteur de colons pour la vaste ré- gion de la Rivière-la-Paix. Mais des milliers et des milliers d'autres gens| Le 4 septembre dernier, avait lieu la s'arrêtent devant ce kiosque où des é- |réunion de l'Exécutif de l'Association. chantillons convaincants et de bon |Comme c'était la première réunion ré- goût proclament les succès agricoles et |gulière de la nouvelle année 1946-47, artisanaux des nôtres en Alberta. on procéda à la formation des divers comités. Le résultai fut le suivant: Co- Au pays de la luzerne et du miel |mité d'éducation: M. J.-O. Pilon; comité | Le kiosque de l'Alberta, ne détonne ides Concours de français: R.P. Phili-
Chronique de: P'ACF.A.
Réunion de l'Exécutif
CELELLE CT CE CET ET]
La Les SE : Se re à commencer des négociations avec le des faits peu encourageants sur la si-,PAS dans cette exposition. Si Yon ra- 'bert, o.f.m.; comité de la radio: R.P. P.-
gouvernement du Dominion.
Le président a critiqué le premier mi- | nistre Manning pour sa déclaration, | quand il à dit que la grève était “ma-" lencontreuse”. M. Stimpfle a dit que, si le premier ministre provincial appu- | yait les fermiers, il aurait formé une | commission d'enquête sur les prix de! parité en janvier dernier lorsque l’union des fermiers lui a demandé de le faire.
M. Stimpfle a dit que les fermiers de l'Alberta auraient l'appui des membres de la section de Saskatchewan des fer- miers unis du Canada.
Des troubles ont éclatés à quelques endroits de la province, lorsque des ca- mions de livraison ont été arrêtés par des piqueteurs. A Wetaskiwin, les gré- vistes ont renversé des bidons remplis de crème. Il en fut de même dans la ré- gion d’Athabasca et de Végreville.
tuation ouvrière. Il révèle en effet que
Îles grèves ont fait perdre 918,285 jour-
nées de travail au cours du mois d'août. La grève de l'acier a fait perdre à elle seule 540,000 journées de travail et la grève de l'industrie du caoutchouc, 250,- 000.
Nos délégués recus par l’hon. M. Barré
Québec. — L'hon. M. Barré a reçu au Cercle Universitaire de Québec M. l'abbé Paul Mailloux, M. Jean-Marie Fontaine, agronome et Mme Fontaine.
On sait que ces représentants des Canadiens français de l'Alberta sont venus faire connaitre à leurs frères du Québec les ressources agricoles et les possibilités d'établissement en Alberta. ta.
La police montée est intervenu, et à date 5 grévistes ont été condamnés à une amende de $40. à $50. chacun, pour activités illégales.
Plusieurs cultivateurs refusent de sui- vre i'A.F.U. dans sa grève.
Les Grecs votent en fa- veur du retour du roi
Athènes. — Le roi Georges II retour- nera en Grèce pour remonter .sur le trône qu'il quittait il y a près de six ans. C’est ce qu'ont prédit des informateurs royalistes, en comemntant l’écrasante victoire remportée par le monarque au plébiscite de dimanche, Il s’agit d'un
échec cuisant pour les éléments commu- nistes.
M. Fontaine est un ancien agronome du Québec qui, depuis 18 ans, est à l’em- ploi du ministère de l'Agriculture de l'Alberta. Il poursuit, avec quelques col- lèges de langue française et les mem-
-|bres du clergé, uñe mission de progrés
agronomique qui porte déjà des fruits.
M. le ministre de l'Agriculture a féli- cité l'Association canadienne-française de l'Alberta d’être venue renseigner les gens de la province-mère à une époque où il faut plus que jamais se tourner vers la terre comme vers un port de salut.
Parmi les hôtes du ministère de l’A- griculture, on remarquait Mme Laurent Barré, M. Jules Simard, sous-ministre, et Mme Simard, M. et Mme J'.-E. La- force, et quelques hauts fonctionnaires du ministère de l'Agriculture.
mène les statistiques de production 2-'E Breton, o.m.i.; comité des Finances: gricole vendue par ferme — ou par Me P.-E. Poirier, CR.; comité d'agricul- famille — on arrive au chiffre impres- jture: M. E. Normandeau. Plusieurs im- Isionnant de $3,140, année 1944 Depuis iportants projets ont été mis à l’étude ‘cette date, la production n'a pas baissé, [pour les prochaïns mois. Îles ventes non plus. À la même réunion, l'Exécutif a rete- | Le kiosque albertain met en lumière, nu les services de Mlle Yvonne Parent, \à l'aide d'une grande carte géographi- comme secrétaire-correspondante. que, les trois régions françaises de cette Visiteur des Ecoles bilingues Nous sommes heureux d'annoncer que le R.P. Adélard Berthold, ofm., a été choisi par ses Supérieurs pour remplir la charge de Visiteur des Ecoles bilin- Igues, laissée vacante par le départ du ÎRP. Fortier, s.j. Le nouveau visiteur des écoles doit arriver vers la fin du mois à Edmonton.
| province voisine des Rocheuses. Ce sont: celle d'Edmonton, celle de Saint-Paul- \Bonnyville, enfin celle de la Rivière-la- :Paix. Les quelques 50,000 Canadiens français établis en Alberta se répartis- isent dans ces trois districts. Ils y con- inaissent pour la plupart une vie remplie ide travail mais prospère. On sait, par lexemple, que la culture de la luzerne 1 est üne grande source de revenu, à
il'heure présente, pour les 6,000 agricul-
iteurs canadiens-français de Rivière-la-
Instituteurs et institutrices Plusieurs de nos écoles bilingues sont E encore fermées à cause du manque
Paix. | 2. d'instituteurs. Ceux et celles qui pour Le seul endroit en Amérique du Nord |une raison où une autre ont quitté l’en-
joù la luzerne peut se cultiver jusqu'à la seionement et désireraient offrir de israine est Rivière-la-Paix, où les Jours nouveau leurs services voudront bien
‘sont plus longs et la maturité plus ra- communiquer avec le secrétariat de l'A. C.F.A., La Survivance, Edmonton.
pide. Toute cette graine est vendue à lavance aux Etats-Unis qui la sèment pour en tirer la plante fourragère.
Le miel coule en abondance dans cet- |. nés Le . Îte même région. Alors qu'on récolte de |*iSque organisé par l'A.C-F.A. à l'Ex- 60 à 100 livres au plus par rûche ail- position provinciale de Québec a rem- leurs, à Rivière-la-Paix on en obtient :POTté Un complet succès. Nos remercie-
200 livres, grâce au trèfle d’odeur dont HERIS à M. l'abbé P. Mailloux és Ho l'agronome Fontaine pour leur dévoue-
la culture alterne avec celle du blé. ignt Le kiosque fait voir d'excellents pro- : | | dutffs albertains: échantillons de blé Congrès régional cueillis la nuit afin qu'on ne dise pas] Avec l'autorisation de l'Exécutif cen- qu'on les à choisis; spécimens de luzer- :tral, le cercle local de l’A.CF.A. de Bon- ne, six variétés de pommes, six variétés nyville a entrepris d'organiser un con- de prunes, quatre variétés de cerises, lgrès régional qui aura lieu le 13 octobre etc. prochain. Nous souhaitons tous le plus L’Alberta, comme on l’a fait observer, entier succès à nos compatriotes de cet- est une province où l’agriculture est te région.
Exposition de Québec Il nous fait plaisir d'apprendre que le
page 2
La Survivance
Hebdomadaire publié tous les mercredis à 10010-10%e rue, Edmonton, Alberta
tondé :s ië novembre 1928
Journal icéépendant en politique et entiarement con- sacré à la cause religieuse et nat’onale.
B.-E. Breron, O.M.I. Rédacteur en chef
PIX E£ L'ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest 82.00 Europe
par an: Etats-Unis et Québec, &2.50 par an, 83.00 par an. Organe Offictel de “L'Association Canadienne-Françalse
de l'Alberta” |
Autorisé comme envoi postal de la deuxième classe, Ministère des Postes, Ottawa. |
MERCREDI LE 11 SEPTEMBRE 1946
Une belle initiative de l'A.C.F.A.
Les rapports qui nous arrivent de Québec et que nous publions aujourd’hui sont un él0- quent témoignage en faveur du travail de propagande entrepris par l’A.C.F.A. pour faire connaître notre groupe franco-albertain à l'extérieur. Le comptoir agricole et artisanal dressé à l'Exposition de Québec était en som- me une expérience, une tentative nouvelle, et de ce fait bien des difficultés dûrent être sur- montées. Il fallait mettre toute une organi- sation sur pied, trouver les exhibits, voir à une infinité de petits détails. Grâce au dé- vouement et au savoir-faire de nos deux dé- légués, M. l'abbé Mailloux et M. Yagronome Fontaine, toutes ces difficultés furent apla- nies. Ii fallait aussi trouver ie support finan- cier pour défrayer le coût de l’organisation et du transport. Plusieurs paroisses, ainsi que de généreux donateurs, nous fournirent les fonds nécessaires. Nous devons ici un merci tout spécial à nos amis de l'Est.
L'organisation longue et pénible de notre comptoir franco-albertain a eu cependant une récompense qui dépasse les espérances les plus optimistes. On s'en rendra compte en lisant les commentaires que nous publions dans le présent numéro. Les autorités ont ac- cueilli les nôtres par une réception chaleureu- se; on cita à l’honneur le groupe franco- albertain; notre kiosque souleva l'intérêt de tous; 100,000 visiteurs défilèrent devant ce comptoir; 30,000 feuillets de propagande fu- rent distribués; plusieurs journaux envoyè- rent leurs reporters ou leurs photographes; la radio elle-même alla porter aux quatre coins de la province de Québec la voix de nos délé- gués. En somme cette expérience fut un vé- ritable succès.
Quels seront les résultats de cette propa- gande? doigt du jour au lendemain. Mais une chose est certaine. Après les voyages qui ont dirigé vers l'Ouest plusieurs groupes de nos compa- triotes cette démarche de l’Alberta française va resserer davantage les liens qui nous unis- sent à nos frères du Québec. “ous avons be- soin de nous connaître les uns, les autres, de nous serrer les coudes, de collaborer de façon plus étroite. Car, nous l'avons déjà dit: s’il est beau de prêcher la collaboration avec nos concitoyens d’autres races. et d'autres reli- gions, nous devons en tout premier lieu colla- borer avec ceux qui sont de même sang et de même foi que nous. Nos groupes minoritaires verront qu’ils ont tout avantage à mieux con- naître la province-mère; et d'autre part nos compatriotes de Québec comprendront mieux que la vie catholique et française ne se s’ar- rête pas à leurs frontières.
Un point particulier devrait ressortir de notre exposition: les avantages pour la vieille province à déverser chez-nous le surplus de population qu'elle est incapable de placer chez elle. On fait profiter de nos richesses natu- relles tous les étrangers immigrés au pays. N'y aurait-il que les Canadiens français à ne pouvoir partager notre patrimoine national? De nos jours encore nous assistons à une sai- gnée de capitàl humain qui s’exile dans les villes ou à l’étranger, faute de trouver l’espace requis pour s'établir. Et dans le même temps, nos riches terres de l'Alberta passent aux mains des étrangers. Aveuglement obstiné
” qui refuse de regarder plus loin que son nez.
La preuve est faite, par une expérience de plus d’un demi-siècle, que nous pouvons survivre en dehors de Québec, à condition de faire de la colonisation raisonnée. Et les dan- gers que nous courons parfois diminueront eux-mêmes, à mesure que notre nombre s’ac- croîtra par l’arrivée des nouveaux colons. . . aussi bien que des nouveaux-nés. Le malheur est, qu'après d’'heureux débuts, on se soit arrêté en chemin.
Nous assistons pourtant, ces dernières an- nées, à un réveil nouveau. L'initiative de V’'A.C.F.A. est un autre pas dans la bonne di- rection. Sachons seconder notre Association; surtout donnons-lui les moyens de poursuivre son travail. Nous en serons-les premiers hé- néficiaires.
P.-E. B.
En lisant les journaux
L'éducation de la jeunesse
LE DROIT. — Dans Ja plupart des pays, l'Eglise et la famille sont obligées de défendre leurs droits contre les empiètements de l'Etat. L'éducation de la jeunesse comprend, avec la culture de l’esprit, la formation à la vie chré- tienne. Dans ce dernier domaine, l'Eglise a un droit primordial qu'elle a reçu de son divin Fondateur. Pour remplir sa mission, qui est de répandre la vérité et de conduire au bien, elle a le droit d'enseigner partout l'Evangile, et ce droit doit pouvoir s'exercer dans toute sa plénitude, sans vexations ni entraves.
Les droits de l'Eglise et de la famille sont, dans le domaine de l’éducation de la jeunes- se, supérieurs à ceux de l'Etat. Celui-ci n’a pas le droit, sous prétexte d'unité nationale ou morale, de jeter dans un même moule le cer- veau et l’âme des enfants. Il doit rester dans
N'attendons pas de les toucher du:
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les limites de ses pouvoirs et. de son autorité. Gardien de l’ordre, défenseur des grands inté- rêéts communs, pourvu d’un droit de suppléan- ce lorsque la famille est incapable de remplir ses fonctions éducatrices, il ne doit pas cenep- dant substituer son autorité à celle des pères de famille, rendre ses propres écoles obligatoi- res, interdire ou entraver l’enseignement li- bre, se constituer l’unique juge des program- mes et des mtéhodes d'éducation. En le fai- sant, il viole les droits les plus saints, brise ou relâche les liens les plus sacrés que Dieu et la nature ont établis entre les hommes. Il s’enga- ge ainsi dans une série de difficulés et de con- flits où il n'aura jamais le beau rôle.
L'école est le prolongement de la famille; les maîtres y sont les représentants des pa- rents, et cette école ne doit blesser en rien les croyances, la culture et les traditions des parents et des enfants. Elle doit être en tous points conforme aux désirs de l'Eglise et des parents.
L'Etat a le‘devoir d'aider les parents à bâtir des écoles, à former de bons instituteurs, à recueillir les taxes scolaires. Il a le devoir aussi de répartir ces taxes et les octrois pu- blics d’une manière équitable selon la justice distributive et les besoins des écoles. Il doit aussi écarter de l’enseignement tout ce qui serait contraire à l'éducation morale et reli- gieuse de la jeunesse, et, il peut exiger que cet enseignement serve le bien commun de la so- ciété civile en assurant à la jeunesse 1a connaissance de ses devoirs civiques et natio- naux, ainsi qu'un certain degré de culture intellectuele, morale et physique.
Mais ses droits ne vont pas plus loin et il a surtout le devoir de respecter le droit sur- naturel de l'Eglise et les droits de la famille, qui sont antérieurs aux siens.
Ces vérités sont toujours d'actualité. Elles le sont encore plus le jour même de la rentrée des classes, alors que les parents doivent se rappeler que ce sont eux d’abord qui sont res- ponsables de l'éducation de leurs enfants, que l’école est le prolongement de la famille, et au’il doit y avoir étroite collaboration entre eux et ceux qui sont désignés pour instruire la jeunesse.
Charles GAUTIER
CKSB
LE DEVOIR. —— CKSB, c’est, on le sait, le nom officiel au poste de Saint-Boniface de la chaîne dite Radio-Ouest-Française. Nous en avons d'excellentes nouvelles.
Dimanche, le poste inaugurait toute une série de nouveaux textes français. En même temps, nous voyons que le ministre provincial de la Voirie, M. Talbot, et M. Séraphin Marion, professeur à l’Université d'Ottawa, tous deux de passage dans l'Ouest, ont été invités à pro- noncer à CKSB d'importantes allocutions. Xl en sera sûrement ainsi de tous les Canadiens français des autres provinces qui visiteront le Manitoba.
Ainsi se multiplieront entre’ nos groupes d’abondantes et fructueuses relations.
Il reste maintenant à espérer que les trois autres postes, qui compléteront Radio-Ouest- Française, ne tardent pas trop à entrer dans le domaine des réalités.
CKSB, en même temps qu'un magnifique succès, est un excellent terrain d'expérience. Quand l'heure viendra de lancer les autres postes, l'expérience manitobaine sera sûre- ment d’un grand profit pour tous.
La pensée pontificale sur le corporatisme
LE DEVOIR. —- C’est au temps de ia jeu- nesse que se prépare l'avenir. De l'emploi qui sera fait des années actuelles et prochaines dépend pour tous, ou à peu près, le succès de demain.
Cela veut dire qu'il fdut faire donner à ces années le rendement maximum.
À l’école primaire d’abord. La tentation peut être forte pour un certain nombre d’en- fants, et même pour leurs parents, de sacri-
fier l'avenir au présent, de sacrifier aux quel-
ques piastres que peut rapporter un emploi ‘immédiat les chances de se préparer à un travail plus fructueux.
Partout où c’est possible, il faut, au con- traire, tirer de l’école primaire, puis de l’école d'apprentissage, quel que soit le nom qu'elle porte, tout le possible. Il y aura toujours assez, hélas! de manoeuvres ou de journaliers.
Omer HEROUX
Les réunions de famille
LE DEVOIR. — ji ne se passe presque pas de jour que nous ne voyions dans les journaux quelque annonce de grande réunion de famille commémoration du troisième centenaire de l’arrivée au pays de tel ou tel colon dont les descendants, par milliers, sont aujourd’hui épars sur tout le continent nord-américain.
Le fait est très beau et, si l’on en avait le temps, pourrait susciter en quantité de nombreux et utiles commentaires.
Ces fêtes sont d’abord un hommage à la famille, principe de la vie nationale, et un acte de gratitude envers les aïeux,
Ce que nous sommes et la mise en valeur de notre grand pays, nous le devons, pour la majeure partie, à ces modestes paysans partis de la vieille France et qui ont si lourdement, si durement besogné.
Nous sommes l’un des rares peuples où les
plus humbles puissent ainsi remonter jus-.
qu'aux origines de leur pays.
Ce culte des anciens tient à l'essence même de la nature humaine. Il s’est manifes- té chez nous depuis longtemps par ia prépara- tion d’abondantes généalogies. Avec le temps qui donne au passé de nos familles une durée toujours plus imposante, avec les moyens de communication.qui facilitent la propagande écrite et les réunions, il a provoqué des hom- mages de plus en plus solennels.
Il faut souhaiter que ces hommages ail- lent se multipliant.
Omer HEROUX.
J'entends au fond de ma conscience l‘ap- pel puissant d’une voix qui m'invite à tourner vers les déshérités de la terre tous mes prin- cipes et tout mon dévouement.
; Albert'de Mun.
La Survivance
Problème de l'heure
Les chambres de Commerce des
jeunes et l’unité canadienne
On se rappelle qu’au cours de lété, de l'Etat. Nous nous étions peut-être les Chambres de commerce des jeunes |trop longtemps garés des problèmes po- tenaient leur congrès national à Ed-|litiques sans réaliser combien intime- monton. L'un des délégués, M. Léonard ment notre vie leur était liée, La guerre Roy, que nous avons eu le plaisir de sa-|a rapproché le peuple de ses gouver- luer avec ses compagnons, donne dans /|nants. C'est le devoir de nos organismes l'article suivant un aperçu de l'esprit | de continuer, en temps de paix, à main- qui anime les Chambres de commerce |tenir ces relations étroites entre gou- cadettes et du travail qu’elles accom-|vernés et diriseants politiques, pour le plissent. plus grand bien du pays. Nos gouver- neurs ont besoin de se sentir appuyés, suivis et conseillés, Des organismes com- me nos Chambres de Commerce de jeu- nes répartis à travers tout le pays, peuvent faire leur large part au service du peuple, au service de ses légitimes Té- clamations, au service aussi des grands principes qui doivent guider notre dé- imocratie canadienne. Ces principes ne tirent pas leur valeur du fait qu'ils sont respectés par nos hommes publics. Vio- lés, ils possèdent quand même leur ver- . tu. C'est pourquoi il est nécessaire de qu'ils éthent en TRESUE de jouer, 2ù les affirmer sans cesse afin d'en inspi- service du progrès général du pays, 8T&- er ceux qui dirigent les destinées du ce à leurs sphères d'influence qui s'é- pays et l'opinion publique. Après s’être tendent d'Halifax à Vancouver, nos i£ ées à une action civique progressive
+ + *%
Plus de 10,000 membres groupes dans près de 150 Chambres de Commerce ca- dettes; telle est l’organisation du jeu- ne commerce sur le plan national. Telle est aussi la’ puissance d'action que re- présente cette légion de jeunes hommes d'affaire et de profession, tous animés du même désir de travailler à leur per- fectionnement individuel comme au dé- veloppement du bien-être et de la pros- périté collective. Conscients du rôle
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plusieurs milieux. Néanmoins, par souci
Paln sous la terre
On trouve en pratiquant des fouilles des vases étrusques ou des armes de silex dans les profondeurs du sol. Mais trouver un pain vieux de mille ans?
cipales conclusions de ces enquêtes. Chambres de langue anglaise
Les réponses des Chambres de langue anglaise laissent entendre que les plus grands obstacles qui se dressent sur la voie de l'unité canadienne sont le man- que d'éducation ordonnée vers un sain canadianisme: l'absence d'un manuel d'histoire du Canada unique; le bilin- guisme; l'attitude des Canadiens fran- çais qui parlent constamment de leurs droits: la différence de religion et, dit- on, certaines attitudes du clergé catho- lique: l'habitude persistante d’adjoindre le mot “français” ou “anglais” au mot
C’est ce qui est arrivé en Gothie occi- dentale voilà dix ans environ. Ce pain fabriqué à l’époque des Northmans s'6. tait parfaitement conservé. On entre. prit des recherches sur sa composition, et on établit qu'il était fait d'écorce de pin et de farine de pois. Les éléments les plus divers se sont rencontrés dans la fabrication du pain: orge, seigle,
Jaycees se sont penchés, avec détermi- nation et courage, sur notre écondmique et notre politique canadienne afin de contribuer par leurs efforts conjugués, à l'édification du plus beau pays du monde.
Animés par cette conviction commu- ne que le Canada appartient à des Ca- nadiens libres et égaux, nous avons cherché à faire fleurir partout le civis- me le plus agissant et lentement nos Chambres de Commerce de jeunes se sont intégrées dans la vie politique ca- nadienne. Bien qu'en pensée et en ac-
tion nos organismes n'aient jamais fa-
vorisé aucun parti pris politique, ils ont compris qu'il était de leur intérêt de se préoccuper des choses du gouvernement
Conseils d°} hygiène
L'exercice pour les enfants
Les hygiénistes du ministère de la Santé nationale et du Bien-être social, en nous rappelant que la vie est du mouvement, nous conseillent de donner de l'exercice à nos enfants, sous une stricte surveillance médicale, bien en- tendu. Les muscles constituent la moitié [du poids d'un bébé; ils doivent donc se ‘développer pour que la croissance de l'enfant soit normale. L'exercice mus- culaire répond à cette préoccupation. IL
empêche les genoux cagneux, les pieds] plats et les épaules rondes: il active la
| circulation du sang et avive le teint de l'enfant.
| + EE %
: En vous levant le matin
Les hygiénistes du ministère de la Santé nationale et du Bien-être social soffrent un conseil aux gens qui n’ai- ment pas se lever tôt le matin. Ils re- |commandent de s’allonger à plat sur le
ldos, et de procéder à quelques exten-
sur les plans locaux et provinciaux nos Chambres cadettes sont aujourd’hui en mesure de faire entendre leur voix dans
ila politique nationale canadienne. Nos jobligations, dans ce domaine, sont d'au- (PRE plus impérieuses que la preuve est ‘faite qu'aucun gouvernement ne con- iduira le pays vers la prospérité à coup
de législation et de décrets. Ce qu'il faut dans toutes les sphères de notre société ce sont des hommes capables de déve- lopper l'esprit d'initiative l'imagination créatrice, l’élan vers le progrès que pré- supposent ces législations.
Il n'est que juste de rappeler, quels imerveilleux organismes d'entente cons- tituent nos Chambres de Commerce de \jeunes. La Chambre des jeunes est le milieu idéal où les questions, les plus épineuses et susceptibles de soulever les passions, peuvent être étudiées au mé- rite et soustraites à l'aveuglement, aux suspicions des extrémistes de même qu'aux aléas de la politique.
| Le point de vue français
Dans nos relations avec nos compa- triotes d’une autre langue, nous avons icherché à faire comprendre que nous létions partout chez nous au pays et que rien de ce qui arrive de l'Atlantique au Pacifique ne peut nous laisser indiffé- ‘rents. Nous avons prouvé que nous n’é- tions contre personne. Au lieu de divi- ser, nous avons cherché à unir. Nous n'avons jamais pour cela consenti d’en- tentes au prix d’un principe ou sous ‘l'impulsion d'une vegue sentimentalis- me canadien, mais nous nous sommes appliqués à amener les autres sur le sterrain des choses qui peuvent nous unir. Cet esprit est en voie de devenir un gage de succès et de force au service de l’entente du pays. Tous nos travaux, sur le plan national, ont été marqués de cette conviction que Minville a traduit jainsi: “il n'y a qu'une solution au pro-
“canadien”, enfin l'insécurité économi- que et l'absence d’une propagande de la part du gouvernement fédéral, pour [promouvoir la bonne entente. Enquête des Chambres de langue française Nos Chambres de langue française ont
‘objectivité, nous soulignerons les prin-
Î
été unanimes à souligner que s’il n’y a pas d’entente au pays on doit en cher-: cher la cause dans le manque d'égalité en fait sinon en droit; dans le colonia- lisme qui tient lieu de religion dans trop de milieux et nous empêche de par- ler le même langage lorsqu'il s'agit du Canada, notre pays; dans la politique de la force au détriment du droit, dans, les manifestations de la majorité, dans l'attitude d'une certaiñe presse du pays! qui se donne l’ignoble mission d'exploi- : ter ce qu’il y à d’incompatiblé chez l’une ! et l’autre race. Accord à favoriser
Au chapitre des solutions pratiques Hoi toutes les Chambres de Com- | merce de jeune du pays sont unanimes | à reconnaître que c’est un devoir pa-: triotique envers notre pays que de pro- mouvoir l'accord entre les deux grandes : races, et le respect mutuel. Le meilleur : moyen d'y parvenir c’est de multiplier |
les contacts qui nous permettraient de mieux nous connaître et de nous appré- | cier. Il est utopique de souhaiter la si-, militude de pensée et l’absence de riva- lité et de frictions secondaires. I1 n'est pas moins injuste de persister à grandir les différences qui nous séparent lorsque , nous songeons que le Canada est un des! rares pays du monde, qui grâce à la ' force de son unité nationale, n'ait ja- mais connu la guerre civile. Nous som- : mes donc autre chose que des ennemis. : Il nous resterait à parler et à agir en:
Il faut à nos énergies, à notre patrio-
(Suite à la page 3)
maïs, fécules, etc. . .; l'écorce de pin ne s’était rencontrée nulle part.
Cette trouvaille permit de préciser un curieux point d'agriculture ancienne, en établissant que les petits pois étaient
déjà cultivés à cette époque.
Mais ce pain sec n’a pas révélé d'au- tres secrets.
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Louis-Marie PARENT, o.mi, missionnaire-colenisatenr de la Rivière-la-Paix| L'association canadienne-française de rAlberta, lors de son dernier congrès provincial, & projeté de multiplier les contacts avec la province de Québec. De nombreux délégués ont visité notre pro- vince et connu l'élite de notre minorité. Nous nous sommes fais d'excellents a- mis. « A notre tour, une dette de recannais- sance pesait suUT nos coeurs, et nous voulûmes à notre façon dire: “Merci à ces généreux délégués, représentant les groupes les plus actifs du Québec et à toutes ces personnes inconnues qui con- tribuèrent si largement à la souscrip- tion de la radio-française de l'Ouest”. Dans l'esprit de notre Association a germé l'idée heureuse de déléguer deux membres influents de l'Exécutif pour nous acquitter de ce devoir. Monsieur Jean-Marie Fontaine, agronome d'Ed- monton et monsieur l'abbé Paul Maïl- Joux, l'infatigable curé de Lafond. -Ils organisèrent au Colisée même, un kios- que attrayant, grâce au concours géné-
reux de la St-Jean-Baptiste de Québec : bas, et viendront fortifier nos cadres,
et de l'U.C-.C.
Le gouvernement de Québec, la St- Jean-Baptiste, la vieille Capitale firent à notre délégation la plus chaleureuse des réceptions. Monsieur Fontaine et le curé de Lafond eurent l’occasion de sa-
|
réals, plantes fourragères, jardinage, donnent une juste idée de tous nos moyens de subsistance. Nous voyons, les jRqnes produits en germes, et une éta- gère de pots de conserves, au fond du |siosque. De plus, des exhibits démon- itrent le côté utile et agréable de la fer- me: de nombreux articles d'artisanat provenant de nos différents cercles de fermières et de beaux fruits récoltés en je REre Nos visiteurs
| Au delà de 100,000 personnes ont dé- ifilé devant notre kiosque, et nos repré- .sentants distribuèrent 30,000 circulaires, |vrais portraits de l’âme française chez- nous.
Nos délégués ont bien rempli leur tâche, et nous comptons sans exagéra- tion 100,000 sympathies de plus à notre cause. À partir d'aujourd'hui on nous connaît mieux, et cette connaissance ac- croîtra sûrement l'affection que l’on a [8 pour nous. Cette affection s'est concrétisée de plusieurs façons, mais, tout de même, nous espérons encore qu’un jour plus de Canadiens français se familiariseront avec les nôtres de là-
pour faire de l’Alberta autre chose qu’u- ne réserve cosmopolite où le français seul n'aurait point accès.
L’Alberta pourrait aisément recevoir : 50,000 familles et nous les aurons, parce Que dans tout mouvement de migration i
Juer la population &u Québec à la radio'que le gouvernement fédéral pourrait :
et de témoigner officiellement la recon- naissance des 40,000 Canadiens français albertains. Notre kiosque
"Nos délégués ont apporté à Québec avec une variation étonnante de pro- duits et une maquette très vivante d’une belle ferme de l’Alberta. En évidence,
- rec # inorité } éplor ; ; sr : : - ! qe notre main-d'oeuvre cependant s'ac- | diverses fermes de l'Alberta française”, ' nous pouvons lire: “La minorité cana- ; Il est déplorable qu'un certain senti- river à Edmonton pour y demeurer. M. Morneau était autrefois : p s
dienne-française de l'Alberta vous sa-
jue”. Des tableaux littéralement cou-
verts de statistiques impressionnantes |
révèlent la richesse de l'Alberta. Une carte géographique de bonne dimension décrit les trois secieurs français de 14 province: ceux d’Edmonton, St-Paul- Bonnyville, et celui de la Rivière-la- Paix. Monsieur Fontaine et l'abbé Mail- Joux se prêtent à tous, pour expliquer la
lancer, en collaboration avec les gou- | vernements provinciaux, on ne peut : mettre de côté l'Alberta qui est de tou- | tes les provinces du pays, celle qui four- |
çnit le plus de possibilités pour FR
ture et l'élevage. Ces 50,000 familles se- raient-elles étrangères, viendraient-elles | uniquement des pays d'Europe. . . ? mentalisme empêche nos familles nom- | breuses de cultivateurs de s'établir en Alberta, quand on déplore l'augmenta-
[tion effarante du prolétariat.
Vos frères de l'Alberta ne forment que | 7 pour cent de la population là-bas, | mais ils sont groupés en 32 paroisses canadiennes-françaises, où l'on parle français, où l’on prie, tout comme ici, &ans vos temples splendides. Un Cana-
vie des nôtres, leurs réalisations, leurs espoirs.
La maguette est merveilleuse et dé- montre une ferme bien organisée. Nous
dien français qui vient s'établir chez nous est un missionnaire: son foyer de- vient un sanctuaire, et nous mainte-
jnons une race qui a sûrement des va-
y voyons la résidence, les bâtiments, les lleurs spirituelles incomparables,
instruments aratoires, les pacages, les
| Les minorités françaises aiment Qué-
animaux, les jardins, le personnel mé- |bec, le plus grand nombre des nôtres vi-
me de la ferme. En avant de cette ma-
vent de votre vie, se nourrissent de votre
quette. une série de cadres remplis de !littérature, et ne veulent pour rien au grains de semences de toutes sortes, cé- [Monde que vous les délaissiez. La radio
Les chambres de .
(suite de la page 2)
tisme, un idéal commun. C’est celui d'un sain canadianisme appuyé sur le respect intégral de notre constitution. “Notre nation n'est pas fondée sur la supériorité d’une race sur l’autre. On a | édifié le Canada en partant du principe que deux des races les plus fières du monde, nonobstant les différences de langue et de croyance, pourraient s'unir en une nationalité commune dans la to- lérance et le respect mutuel. On a voulu créer une patrie où la nationalité ne comporte pas la domination et l'escla- vage. Sans cet idéal d'égalité pour tous, là nation canadienne n’eut jamais pu exister et sans lui elle ne saurait sur- Vivre. . . Enfin c’est la conviction com- mune de tous nos jeunes qu'il est inu- tile de vouloir développer une mystique de l'unité nationale si nous ne four- nissons pas aux Canadiens un ensemble de symboles capables de tous les rallier. Et pour cela il nous faut, sans plus tar- der, un hymne national et un drapeau canadien, Travail des Chambres C'est avec une certaine satisfaction que nous constatons que les différents; moyens proposés pour parfaire l'unité canadienne font précisément l'objet des | activités de nos Chambres de Commerce de jeunes sur le plan national. Rappe- | lons que les affiliations de centaines | d'organismes à la Chambre de Com-| Merce des jeunes du Canada ainsi que | ls différents congrès qui se tiennent dans les principales villes du pays et fa- | |
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cilitent les contacts, permettent de nou- er de précieuses relations. L'obstacle de l'immensité géographique du Cana- da est aujourd'hui compensé par les Visites interprovinciales, les missions d'études ou simplement d'amitié, et} l'échange constant des points de vue, au Moyen d'un secrétariat national. Voilà, un aperçu sommaire de notre Ale nos Chambres de jeunes compren- fent la coopération au service du pro-| &rès et de la gnardeur future de notre, PRyS. “Ce qui fait la démocratie véritar | ble, à l'opposé de l'absolutisme d'Etat et ts régimes totalitaires, ce n’est pas Seu- | lement, ce n'est même pas précisément | l volonté prédominante du plus grand ombre; c'est la poursuite sincère du ben commun dens le respect de 12 dienité et de le liberté de la personne | humaine; c’est l'exercice constant de la. lustice distributive à l'égard des indivi- US et des groupes qui composent la! mmunauté politique et nationale.” Léonsrd ROY,
directeur national,
Chambre de Commerce,
des Jeunes du Canada
de ee de rl ce ce fe eo en de
PORPOONEOSEONEONEONECAEOSECREONEONE RECECOEC EX PET ARCS
française de l'Ouest sera un monument révélateur de ce que vous faites pour diffuser le vereb français, et nous per- mettre de survivre. |
Les Albertains, à la suite de leurs dé-
Le redisent merci à Québec. . .
De passage à Edmonton
Mme Léonard Lafond, de Saint-Paul, était de passage à Edmonton, en route
|pour Faust, Alberta, où elle visitera
des parents et amis.
L'Assomption à RE
La fête de l’Assomption a été célébrée solennellement à la cathédrale de Char- tres. Une procession à eu lieu derrière la châsse renfermant la tunique de la Vierge, don du roi Charles le Chauve à la cathédrale.
D 2€ af af of nf afin nf af edn 24 e%a ef fa of nf nfe ef na na ef nf nf ea ea ef ele de je ve nn de re de vd ee en
«Vie Française»
Revue de documentation et
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Prix
du numéro d'octobre.
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Le
e e 4 “Vie Française’
reflétern la vie de tous les
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groupes français du Canada et des Etats-Unis. Dans l'esprit de ses directeurs, elle doit être une revue de ‘ documentation et d'action
patriotiqués. «.
CL des
La Survivance
| ST-EDOUARD
Les gens travaillent aux récoltes. Tous sont très occupés. + * + L'ouverture des classes a lieu cette se- maine. Nous avons été assez heureux d'avoir les institutrices nécessaires pour nos écoles.
SACS DE‘THÉ
“"SALADA
; ueo GIPEX- Nos entrevues
Le vrai visage de l'Alberta
De l'Action Catholique, de Québec: + + *% “Nous voulons surtout faire connaître Nous avons aussi le plaisir de revoir |[?uX Québécois le vrai visage de l'Alber- dans la paroisse Mme Charles Marcoux,|ta et des Franco-Albertains”, nous di- qui était en voyage prolongé dans l'Est. {sait M. l'abbé Paul Maïlloux, curé de Æ % Lafond, Alberta, actuellement de pas- Baptêmes:— sage à Québec où, en compagnie de M. Marie-Paulette-Angèle-Etiennette, en- Jean-Marie Fontaine, d'Edmonton, a- fant de M. et Mme Armand Marcoux.!8r0n0ome provincial, il vient organiser Parrain et marraine: M. et Mme Dan le stand de l'Alberta à l'Exposition pro- | grand profit pour les Franco-Albertains, Levasseur, oncle et tante de l'enfant. | vinciale. Ce stand sera situé au Colisée, |au nombre de plus de 40,000 dans cette Maria-Agnes-Hélène, enfant de M. et ,dans les sections avoisinant celles du | province de l'Ouest. Mme Ernest Noël. Parrain et marraine: Ministère provincial de l'Agriculture. Ajoutons que M. l'abbé Mailloux est M. Léon Noël et Irène Picard, oncle ét Et M. Fontaine fit alors observer que, | originaire de la région de Sherbrooke et tante de l'enfant. pour sa part, il est en mesure d’exhiber, ! M. Fontaine de St-Isidore de Dorches- Octroi XII.V dans ce stand, des produits de la fer-|ter. GUY des agricultures de là-bas. La tournée GHROUXVILE ‘de conférences et de leçons effectuée il: y à quelques années par un propagan- : SR. date, notre paroisse se porterait bien.lde bons résultats. UE en Sr ADS RRE er ‘ : D avé da L . Mme Alfred Aubin. La saison des récoltes s'avance et s'an-, “A l'heure actuelle, il y a certaine-: Fe
.me provenant de l'Alberta, ainsi que;
À ni Fan . : Bapté :—A été tisé h-Vic-
N'était le rude inconvénient de voir diste du ministère provincial de l'Agri- DEEE FI RADUSEAGEenRvte nonce prometteuse. Une bonne partieiment au delà de 100 métiers dans les’
| | |
+ *% + Mile Marie-Ange Labrie a eu le mal- heur de tomber et de se casser l'épaule. Elle devra garder l'épaule dans le plé- tre pour cinq ou six semaines. Nos sym- pathies à la famille Roméo Labrie qui
est beaucoup éprouvée depuis quelque temps.
— + *%
Dimenche le ler septembre, nous a- vons eu notre heure sainte habituelle. Nous avons remarqué plusieurs visiteurs à la messe dimanche passé. Entre autres M. et Mme Adjutor Marcoux de Mc- Lennan, Alberta. M. et Mme Roberge, de Bonnyville.
la Riviére-la-Paix. À cet égard, on s’a- dressera au R. P. Parent, omii., spécia- lement chargé par le diocèse de Grouard de recruter les colons pour cette région.”
La Société St-Jean-Baptiste de Qué- bec a collaboré à la réalisation de ce stand de l'Alberta à la province de Qué- bec. C’est la première fois que pareille initiative est, tentée et l’on en espère un
ee 00000
des objets, fruits du travail d'artisanat | : ,'tor-Camille, fi . et Mm rn deux de nos écoles sur trois fermées, à Culture de Québec en Alberta a donné FORCER ARAAE ME TeE end
M. et Mme J.-R. Morneau (née Betty Jordan), dont le mariage | été célébré en Angleterre par M. l’abbé Taunton, en l’église ca- tholique de Dorking, Surrey. Les nouveaux époux viennent d’ar-
a äs # M. Urgèle Limoges est à construire une jolie maison dans notre village. M. Jean Saint-Arnaud, gérant de no- tre coopérative, nous quitte pour donner
A : tive ces semaines-ci dans Falher et ajouta M. l'abbé Mailloux. de Végreville.
‘mencer plus tôt que nous le printemps }sorte que le cultivateur canadien-fran-
dans Girouxville et Donnelly. Nos voi-| “L’Alberta se tourne de plus en plus PICADONILLÉ Le traditionnel cinq sous
‘sins du nord, plus fortunés, ont pu com- | Vers la culture mixte, poursuivit-il, de de ñnickei réviendra
Après quelques semaines de vacances
dernier, et conséquemment leurs récol- Le se font cette année avant les nôtres.
KO % *#
çais du Québec qui viendrait en Alberta ne s'y trouverait nullement dépaysé. Tout d'abord le paysage n'est pas telle-
sa place à M. Philippe Moquin, comme gérant. Nous remercions M. Jean St- Arnaud pour la bonne coopération qu'il
Cette revue est le bulletin du Comité de la Survivance Française. Elle paraît le premier de chaque mois, d'octobre à juin inclusivement. Chaque numéro contient au moins soixante-quatre pages de texte.
L'abonnement est payable d’avance et devient dû par l'acceptation D
DIRECTION ET ADMINISTRATION - Le Comité de la Survivance Française, Université Laval, Québec, P. Q.
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a donnée depuis quatre ans à notre ma-
gasin et souhaitons bon sucès à notre nouveau gérant.
Ottawa. — Les Canadiens verront ré- l Beaux départs
apparaître, quelqu'un de ces jours, le: M. Fernand Bisson, jeune homme de l san . traditionnel cinq sous de nickel rond. '15 ans, nous quittait vendredi soir pour près de nous. Bénissons-en le SABReUl nr Ralph Mayhew, assistant parlemen- l'est. Le collège de Montréal, maison CRE É est nee bien grande faveur d'avoir | {aire du ministre des Finances, a dé- dirigée par les MM. de Saint-Sulpice, toujours Hn-prétre ANG disposition, ‘claré qu'on est en train d'enlever de la lui ouvrira ses portes le 10 prochain.
rs que dans 1e pays FAIRE PAIE circulation le cinq sous de bronze à | Samedi soir, le 7, c'est notre Micheline guerre il y à pénurie 4 prets etqens huit côtés. Aujourd’hui, M. Mayhew a qui, cette fois, âgée de 18 ans, nous les pays sous la domination des rouges ‘dit qu'on s'attend à remplacer le cinq lquite pour Midnayore. Mlle Brulotte
la persécution sévit encore. Puissent: NÉÈE fille de M. Willie Brulotte. Elle as-
ment différent de celui de Québec et ensuite, dans nombre de paroisses, à l'heure actuelle, la vie française et ca-
- est organisée sur des bases so-
< ï notre curé nous est revenu dispos pour : continuer son ministère sacerdotal au-:
Encouragez la Survivance, quand vous avez des travaux.
lides et fournit des cadres sociaux qui empéchent l'isolement et l'ennui chez les nouveaux venus”.
Un stock d'un poids de 1500 livres a été transporté afin de garnir le stand de l'Alberta de tout ce qu'il faut afin qu'il soit à même de révéler d'emblée l'aspect général de la vie franco-alber- taine. On pourra donc s'y procurer tous les renseignements voulus. De la litté- rature ad hoc sera distribuée. Des dia-
Ne isous octogonal par ie traditionnel rond., tous les catholiques du Canada recon-;
: À ts d die bio “Le cinq sous octogonal n'a pas appor- pire à Ja vie religieuse chez nos dévouées DA bone . “ ns E :té beaucoup de satisfaction”, a dit M. Soeurs de la Providence. vidence les favorise et s'en montrer de: | À nos deux jeunes-que nous assurons
: À RE fi 1 :Mayhew. moins en moins indignes afin que les £ (du secours de nos prières, nous souhai- tons, pitété, courage et persévérance.
“Sans Gallloux”
par Berthe GAGNON, D.L.Phon. Cet ouvrage didactique de 496 pages, agrémenté d'illustrations, de chants avec mises en scènes,
[l malheurs d'une nouvelle guerre nous:
soient épargné. |La loi de Radio-Canada!
grammes illustreront les statistiques es-
+ + + i . a a de fragments d'auteurs canadiens, La nouvelle du prochain congrès Eu- | -est remise 6 AINT p AUL renferme: charistique d’Edmonton doit réjouir ee sl LES PROCEDES EN tous les fidèles de l'archidiocèse. sai NES 7 EE ie Re mité de Colonisation de l'Association PHONETIQUE F7 aa . Frances, # | Voilà deux semaines qu'il n'y a pas canadienne-française d'Alberta, situé à pour Durant l'absence de notre curé, le R. ROnCé en Chambre Le Paarer deelte eu de chronique de Saint-Paul. Votre | 10010-109e rue, Edmonton Albeita St l'Assouplissement de l'Appareil Père Gobeil, mi. et le R. Père Lan- de demander des crédits supplémentai- | Gndant était trop occupé mais il : ; résonateur,
en mesure de donner toutes les infor-
mations voulues aux familles qui vou- draient se placer en Alberta.
“Pour acheter une terre de nee,
|
gevin, om.i, ont bien voulu le rempla- |T€$ au montant de $2 mitions, pour 18
cer le dimanche. | Société Radio-Canada, ce qui permettra
on pie Den EURE I _e ee | Il y a des remarques que l'on pourrait
Enfin le ciel nous a exaucés: nous ;titulé loi amendant la 106 RAGE faire au sujet des trucs joués par la
avons des religieuses à notre école sé-iSur la radiodiffusion, 1936” sera ren- | ture. Dans un champ, tout est parée cette année. Les Révérendes Filles ivoyé à la prochaine session.
| . gelé et de l'autre côté de la clôture de Jésus ont accepté de venir. Mèrej On sait que cette mesure pourvoyait ;jen n’est endommagé. À un endroit il y Saint-Sauveur en est la directrice ék
à l'octroi de la somme de $10 millions , de la glace sur la surface des barils une autre religieuse viendra la rejoin- qui seraient dépensés en cinq ans. L€S eau et à cinquante pieds de là les to- dre après Noël. Nul doute que parents [crédits supplémentaires de $2 millions ,2tes ne sont pas touchées. et enfants coopéreront afin de rendre permettront à Radio-Canada d'opérer la tâche moins difficile à ces bonnes jen attendant la législation qui sera | La grève des fermiers semble jusqu'ici religieuses. Mme Campo fait la classe présentée de nouveau à la session de
a s'opérer sans violence mais les caractè- X i i ‘ + . aux premiers grades pour quelques mois. 1947. ‘res dés grévistés-se ljissent de plus en
plus entrevoir. Le fait est que tout cul- ml 3% tivateur honnête admet qu'il fait plus % d'argent qu'il n’en à jamais fait sur Ja 2, terre. Après tout, qui va réellement ‘souffrir de cette grève? Ce ne sont cer- tainement pas messieurs les députés à Ottawa.
la Correction du Langage,
la Pose de la Voix,
la Technique de l’Eloquence, la Culture de la Personnalité.
Prix: $3.00 INSTITUT CANADIEN
espère que dorénavant la chronique ap-
paraîtra régulièrement. E 1
sions normales, dans cette province, il
faut un capital de $6,000. Et l’on estime
qu'en 10 ans environ, le propriétaire à,
doublé son capital. Et il pourra par la DE PHONETIQUE
suite établir tous ses enfants. 1508 est, boulevard Saint-Joseph, “Il y à également un mouvement de! MONTREAL 34, P. Q.
colonisation très intense en faveur de 1 +R Æ
CS
c'e
sentielles. Enfin des films compléteront | cette leçon de choses. M. Fontaine signala aussi que le Co-
# +
Lrécole est ouverte pour le nouveau terme et les mamans respirent à l’aise encore une fois.
: L'entrée ne fut pas si bruyante qu’ha- |bituellement car cette année Saint-Paul [a perdu le groupe de Boys’ Town. Cer- ltaines personnes sont bien heureuses, je sont indifférentes mais un grand nombre regrettent sincèrement [que l'expérience faite à Saint-Paul ait (
+<
de fe je je je je de à
d'Action patriotique
gene
de l'abonnement: $1.50 par année. OR Fe échoué. Les nombreux sujels de la ten- 4 :
mes eo auour à sell HV à tant de choses à faire . .. et si peu de temps pour les accomplir !
Je n'ai pas le temps de courir les rues. . . alors je me servirai de la poste! Tout en étant des plus efficaces, ce moyen est très rapide et vous épargne du temps. Envoyez votre abonnement par la poste et nous en accuserons réception au moyen d'une carte postale spéciale. Quelle que soit la distance qui vous sépare de La Survivance elle n’est pas plus longue que | celle qui vous sépare de la plus proche boîte aux lettres.
Paul. Plusieurs gars ont certainement refait leur vie qui était gâchée jusqu'à leur arrivée à Saint-Paul.
| C'est un beau mouvement qui devrait 2e | certainement réussir dans un milieu
See cf fee de de ee
% plus propice. + + %
La moisson est très avancée; plusieurs
cultivateurs ont fini et d’autres n'ont
æ que quelques jours pour terminer la ré-
AS
FORMULE D’ABONNEMENT I
Le Comité de la Survivance Française, | Université Laval,
#4 !colte | ie à us Re | Servez-vous de la formule ci-dessous, et envoyez-nous le prix | Veuillez trouver ci-inclus le montant de $1.50 | de La commission locale de Saint-Paul a
de votre abonnement par la poste.
| de | engagé Mlle Irène Viel, de Mallaig, mais Merci à l'avance!
», | la disette d'institutrices bilingues dans % le grand.district scolaire est plus grande que jamais. Actuellement il manque æ des professeurs pour vingt-cinq classes Ce n'est pas que les salaires soient trop bas car la Division de Saint-Paul est Ca au sixième rang dans la Province Por Île montant payé à Chaque professeur. Le | C'est peut-être que l’enseignement sem- 2 (De trop pénible et requiert trop de pa-: itience pour nos jeunes. La situation est regrettable et plus æ lalarmante que l’on semble la croire. | “Sait Tout”
pour un an d’abon- (chèque, mandat, etc.) |
| nement (9 livraisons) à la revue “Vie Française”, à
{ compter du ler octobre 1946. l
Nom de l’abonné
os nnnnons ns someone en ene sens emen en e ne anses eme s sens essence ssansssenaesmenesssesens
PR RE RE
Adresse
DINVEPPEE TO PERTE PET E IP DETTE III LILI TETE ECC EECEE EEE CRC ECEENC EC CCECREE CEE RE EEE SERRE EEE EEE ES
Ci-inclus veuillez trouver la somme Ce CESR PNR Er SALE ia da de |
pour abonnement pendant di tenr se ne ire rsnds amer atase sliesiase an. .
> | = 8 &
N.B. — Voyez les prix au haut de la page 2, à gauche
page «+
ee RÉ ne RE
: MORINVILLE
STE-LINA
Nos. enfants sont retournés aux écoles et la vie a repris dans nos maisons d’en- seignement. Le couvent est rempli à dé- border, l'école du village également, si bien que nos commissaires ont dû refu- ser les demandes du dehors afin de con- server la place pour ceux du district. Tout marche bien dans nos différentes classes et nos jeunes paraissent animés des meilleuers dispositions. Durant ce temps les parents du district ou d’ail- Jeurs travaillent avec ardeur à sauver la récolte qui est prête pour la moisson.
+ % %
Quant aux constructions nouvelles, elles attendent pour la plupart des ma- tériaux qui n'arrivent pas. Nous com- mencons à croire que beaucoup de ces maisons ne se termineront pas même pour l'hiver. Et nos charpentiers? Ils devront bientôt en prendre leur parti et déposer les armes en attendant les ma- tériaux requis.
+ + %
Enfin un certain nombre de nos fer- miers se sont mis en grève et il nous tarde de savoir ce qu’ils obtiendront. Quant à eux, ils paraissent bien dé- terminés à faire valoir leurs droits et l'avenir nous dira le résultat.
#Æ à *%
En plus des deux classes à l’école il y! ‘a une troisième classe dans la salle i paroissiale. Quatre-vingt-quinze élèves : Isont inscrits Paul Oeullette compte sept enfants à l’école. Jos, Lozeau en! compte sept dont deux au collège. Mme Lionel Mageau enseigne les grades rv, V et VI. Les Soeurs de Sainte-Croix | sont en charge des deux autres classes. ! L'école Bellerive a Mille Bluer de Ash- | mont comme institutrice; Mlle Georgi- na Waechter enseigne à l’école Side- | view: Mlle Sadie Ginther enseigne à l'école Edna; Mile Midwinter enseigne à RÈRAe Duck Lake; Mlle M. McMicken enseigne à l’école Beaver. À part ces é- coles il y à aussi des catholiques de la paroisse qui sont à l'école Fork Lake et à l’école Goodridge.
k %
M. Georges Magnant est venu faire | la cheminée pour la maison que ses | frères Ernest et Zephir sont à construire | au village.
KO % +
M. et Mme Emilien Mageau de Cam- rose étaient en visite chez M. Emile Ma- lgeau. M. et Mme R. Gratton visitaient M. et Mme Jos, Gosselin.
K OK %
|
Nous apprenons que Mme E. Letour-
neau a vendu son magasin et devra laisser pour le 15 de ce mois. Nous re- grettons son départ car elle s'était faite ; une bonne clientèle qui augmentait de jour en jour. Mais la fatigue l'a forcée ; à prendre ce parti et nous devrons nous | faire au nouveau proprétaire M. Jos. Bouchard, de Thérien. C’est donc dire
que depuis un an et moins, la plupart} Baptême.
Victor et Richemond Lozeau, André Vallée, Hector Tourangeau partiront bientôt pour le collège. Mile Yvette Ma- geau poursuit ses études à Legal; Mlle Mary Miller continuera à Edmonton; Mile Irène Guïilbault finit son grade XII à Fort Kent.
CT
|
+ +
Marie-Caroline-Blanche,
Re
M. E. de B. Panet
que canadien, vient de prendre Hector Cadieux.
FORT KENT
De passage au presbytère, le R. Père
Guy Michaud, o.mi, curé de Delmas, Sask., a fait aussi une courte visite à sa famille.
RO % %
A. j'assemblée des Dames de Sainte- |
Anne Mme Audrie Landry fut élue pré- sidente, remplaçant Mme Henri La- combe: Mme Alphonse Levasseur fut élue vice-présidente et Mme Jos. Ron: deau, secrétaire. * + x Nos classes se sont ouvertes mardi
La Survivance
M. H. Cadieux Le général E. de B. Panet, chef du service des enquêtes au Pacifi-
sa retraite et il est remplacé par M.
lle était aecompagnée d'une cousine reli- gieuse dans la même congrégation. É # & % | Nos institutrices Adrienne Croteau l'enseigne cette année au village de La |Corey remplaçant Mile Dupuis; Adrien- Îne Gamache à Grand Centre; Annette iGamache à St-Paul;, Paulette Collins à Charlotte; Lucette Croteau à Holyo- ke; Mme Cunnigham remplace Thérèse lCroteau à Dirleton. * + De retour dans sa famille et mainte- nant licencié, le sergent Edwin Collins ainsi que sa petite famille, ainsi que Emilien Rondeau de la R.C.A.F. E *# *
*
BONAYVILLE |
|
| Malgré les restrictions sur le matériel ‘de construction, les travaux sur les en- Itrepôts et magasins de machines avan- | cent rapidement. La dernière construc- tion à s’ériger est celle de MM. L.-P. Bougie et Préfontaine, sur l'avenue La- lpointe. Le contracteur est M. R. Gour. | Quelques résidences se dressent aussi {sur la nouvelle rue arpentée dernière- Iment sur le terrain Bélanger. Deux mai- isons par M. H. Hoolahan, une par M. Laplante, une par M. G. Malboeuf. M. Maurice Biron, ex-aviateur, a acheté la | lfraction de H. Dupré et est à se cons- | ltruire une résidence aussi près de chez M. L.-P. Bougie. | + + +
I1 y a deux nouveaux professeurs à ‘l'école du village: Mle Antoinette A- quin, de Vimy, et M. Lefebvre, de Legal. A chacun nous souhaitons la bienvenue.
+ # *#
Notre cercle de }l'A.C.F.A. redouble d'activité depuis quelque temps. Il ei gissait d'abord de faire de nouveau la perception pour l'Association. Le village ; fut sollicité dimanche dernier et l’ac- cueil fut bienveillant comme d'habitude. Merci à tous.
Nous avons aussi mis à l'étude le pro-
| | | |
BEAUMONT
jet d'un congrès régional qui aura pro- bablement lieu en octobre.
Samedi dernier quelle ne fut pas la
MERCREDI 11 SEPTEMBRE 1946
.qui pensent ainsi pouvaient avoir faim -on s'apercevrait d’où nous vient la grosse partie de ce que nous mangcons; _quoïque je ne pense qu’une grève appor-
surprise de chez M. Napoléon Bérubé ite un gros remède. Enfin puisque c'est * * *
de voir arriver Mme Vve A. Hébert, leur soeur, de Montpellier, Vermont, ac- comypagnée de l’une de ses filles. Elle fit le voyage avec M. Alcide Bérubé, son
La moisson s'achève, endommagée par endroit et très abondante à d’autres. Une récolte très substantielle en somme. Les battages sont commentés.
+ * * lané visiter; il visita aussi dans la pro-
M. W. Paquette s'est procuré une |vince de Québec et aux Etats-Unis. lmoissonneuse-batteuse combinée des | Ayant tout vendu à Waterways il a vou- plus modernes: elle fait, dit-on, un beau |lu faire ce voyage avant de se réinstal-
frère, qui revenait d'Halifax où il était.
de nos marchands se sont renouvellés née le 21 août, enfant de Jos.-P. Miller idernier avec une assistance de plus de et nous faisons affaire avec des figures et Blanche Tourangeau. Parrain et mar-|120 élèves quelques uns ‘sont à venir.
travail et très rapide. Nos félicitations. En visite chez sa fille Mme Louis Col-
tout à fait nouvelles. lraine: M. et Mme John Tourangeau.
“Gazette des Campagnes”
A quoi servent les “milliards”
Une dépêche | ture, ici, au pays, quant à y aller non Une dépêche de Londres, en date du pas de seulement $250,000,000 de notre 31 juillet 1946 explique bien quel usage ee mais de dix fois ce montant,
on fera des “milliards” dont nous avons en pur don! déjà dit qu'ils nous seraient retournés! Une usine par 30,000 Canadiens, cela plus tard sur la tête en concurrence in- | NOUS aurait donné 450 usines as dustrielle et commerciale. Elle se lit dont 110 dans la provihice de Québec! comme suit dans la livraison du 24 | Qui est-ce au Canada, qui a pensé à août du “Bulletin des Renseignements : cela? commerciaux”: | -Et demain? | “Entre l'arrêt des hostilités et la fin | Le bilan s'établit comme suit: les de juin, l'approbation a été donnée pour ‘Britanniques ont les 1453 usines nou- l'établissement au Royaume-Uni de :velles; les Canadiens, eux, restent avec 1,453 nouvelles usines au coût approxi- | l'impôt sur le revenu destiné à prélever matif de 249,860,009. Le Gouvernement ,les fonds pour en payer les frais. Moi, s'oppose à toute expansion considérable | j'appelle ça jouer le rôle du dindon dans de l'industrie dans Londres et les envi- june farce. l rons, mais il projette d’intéresser les | Nul n'ignore que la moitié de l'impôt | industriels à d'autres régions du pays. sur le revenu repose sur le dos du con- Les zones de développement, qui étaient :tribuable gagnant moins de $2,700. par auparavant regardées comme zones de ; année. Et c’est lui qui paiera encore, à
dépressions, reçoivent une attention spéciale”.
C'est magnifique! Mais c'est nous qui avons pavé ces beaux projets, avec les millions que nous avons donnés “ad hoc” à la Grande-Bretagne. ..
Si encore nous n'avions donné que des millions! . ..
Calculons un peu. . .
La population de la Grande-Bretagne étant d'environ 45,000,000, les 1453 usi- nes construites en ce pays se répartis- sent à raison de une usine par 30,000 âmes, et coûtent une livre et tiers ster- ling (6.50) par habitant du pays. Com- me ces usines seront situées loin des centres déjà industrialisés, l'Angleterre en tirera de multiples avantages: dé- centralisation, industrialisation des ré- gions pauvres, emploi d’un surplus dis- ponible de 225,000 hommes et femmes; et surtout, règlement temporaire (et de la façon la plus pratique qui soit), des relations entre son capital et son travail, “at home”.
C’est proprement génial.
Ce qui l’est moins, par exemple, est de ne pas avoir tenté cette même aven-
Pour la défense de Fred Rose
Montréal. — Le comité pour la défen- se de Fred Rose a annoncé que son se- crétaire-trésorier, le conseiller muni- cipal Michael Buhay, commencera au- jourd'hui à Toronto une tournée de conférences par tout le pays “afin de révéler la vérité au peuple canadien sur le procès de Fred Rose”.
M. Buhay se rendra jusqu’en Colom- bie canadienne.
Rose, membre du Parlement pour la circonscription de Montréal-Cartier, a été condamné pour conspiration dans l'affaire opsed ‘in aegà,uenntRitaion l'affaire d'espionnage, à une sentence de six ans de prison. Toutefois sa cause est en appel et elle sera entendue tout probablement au début d’octobre.
Des journalistes deman- dent $100 par semaine
Los Angeles. —— Quelques 500 report- ers, photographes, gérants de circula- tion de districts, et employés de bureaux du journal Los Angeles Herald Express se sont mis en grève ces jours derniers pour appuyer leurs revendications syn- dicales, à l'expiration de leur contrat d’union avec la compagnie. Ils deman- dent maintenant un salaire minimum de 100 par semaine et des augmenta- tions de salaires proportionnées pour les autres emplois.
l'avenir, puisque les prochains budgets dégrèveront les compagnies, (à cause de leurs exigences terribles, d’abord; et ensuite pour leur permettre de mieux garnir la caisse électorale, ce que le Canadien moyen est incapable de faire). Les ‘“miettes” seront fournies par la taxation des coopératives, par laquelle on atteint même celui qui est trop pau- vre pour payer autrement l'impôt sur le revenu.
Si tout cela avait été destine à in- dustrialiser le Canada, personne n’au- rait trop rouspeté. Mais pour industria- liser un pays qui viendra concurrencer nos industries, et soutenir un commerce qui ralentit déjà le nôtre, voilà qui est rudement dûr à avaler!
Ce qu’on en sait... et ce qu’on en saura!
M. John Bracken, qui doit “les” con- naïitre, a déclaré, sans la moindre équi- voque, aux Communes, que peu impor- tent les arrangements conclus entre la Grande-Bretagne et le Canada pour l'achat de ses produits agricoles, celle-ci n’hésitera pas à renier sa signature, dès qu'elle trouvera avantage à ce faire. ..
Déjà la marchandise!
gneusement dispersés — que “cinquan- te tonnes de motocyclettes, et 10 ton- nes de parties de motocyclettes, sont arrivées par bateaux”; “que 53 tonnes de jouets pour les enfants du Canada sont arrivés”, au Canada. On parle de 1000 colis de lainages et de soieries. Et voici le bouquet: “Trente-six voyageurs furent débarqués”.
—Ben oui! Pour nous “embarquer”!
Sauf les soieries, quels sont les ar- ticles, là-dedans, que nous ne pouvions pas produire? Si, &u moins, on nous avait laissé nos milliards pour les ache- ter!
L.-de-G. FORTIN
M. Paul Martin sera notre délégué
Ottawa. — Le premier ministre, M. King a annoncé la nomination de M. Paul Martin, secrtéaire d'Etat, comme représentant du Canada à la 3e ses- sion du conseil économique et social des Nations-Unies, session qui s'ouvrira à New-York le 11 septembre prochain. M. Martin était déjà le délégué cana- dien à ce conseil lors de la première session, à Londres au début de l’année. Le Dr W. A. MacKintosh, de l'Univer- sité Queen, agira comme délégué ad- joint. Les conseillers de la délégation seront le Dr G. F. Davidson, sous-minis- tre du bien-être, et M. R. GC. Riddell, du ministère des affaires extérieures.
Le personnel enseignant sont Rév. Sr
: Marie de St-Edouard, principale; Soeur Marie de St-Godfroy, Martyr, rempla-
çant Mle Maria Mathieu qui enseigne maintenant le cours de français à Kim-
iberley, C.-B.; Miles Thérèse Bouchard
et Laura Dupuis, Mme Aldeo Lemaire et Soeur Marie de St-Raphaëla, supé- rieure.
Plusieurs de nos jeunes iront conti-
inuer leurs études au collège: Paul La-
brie et Gilles Bouchard au Juniorat St- Jean; Fernand Croteau chez les Fran- ciscains; Raoul Bourbeau au Juniorat à Saint-Boniface. À tous ces jeunes nous souhaitons succès dans leurs étu- des. Nos institutrices peuvent étre fiè- res de leurs élèves: nos deux gagnantes méritent des félicitations pour les beaux prix rapportés dans le dernier concours de français. Mile Marie-Jeanne Lacom- be, boursière, est maintenant postulan- te chez les Soeurs Ste-Croix à Saint- Laurent, près de Montréal. Marguerite Limoges, Soeur St-Albert de Rome, con- tinuera son cours à Ste-Lina.
M. et Mme Willie Gaucher après a- voir visité leurs nombreux enfants et amis, pour quelques semaines, sont re- tournés à New-Westminster, samedi dernier.
*x k
Mme Pierre Gamache' qui a passé plusieurs semaines à l’hôpital de la Mi- séricorde à Edmonton est revenue dans sa famille; on ne peut la dire encore guérie; ses amies lui souhaitent un re- tour à la santé. Sa petite fille religieuse chez les Soeurs Grises de St-Albert à
passé quelques jours avec sa famille; el-
Eaglesham
Dimanche dernier M. Frank Rouleau était à la messe avec sa jeune épouse de la province de Québec. Nos meilleurs voeux les accompagnent.
X + %X
Beaucoup de travail se fait dans no- tre petit village; les ouvriers de Morin- ville MM. Alphonse et Pierre Caron ont peinturé l’église qui parait très bien.
*k *« +
M. Ovila Forget est maintenant dé-
ménagé dans sa maison neuve. #& R # M. Thomas Lessard est revenu d'Ed-
Le même “Bulletin” du 24 août nous|monton avec sa machine qui mainte-| contre la Grèce et la Grande-Bretagne. apprend — dans des paragraphes soi- {nant est à l'ouvrage.
+
+ LS
lins, Mme Léonard, de Lessard. æ % %
Thérèse Daigle et Thérèse Collins qui ont subi toutes deux opération pour appendicite sont revenuês dans leur fa- mille en bonne voie de guérison; elles ont déjà commencé leurs études.
x *
M. et Mme Jacques Baril (Lucienne Bourbeau) ont passé quelques jours chez leur mère Mme Lucien Bourbeau avant de s'installer à Bonnyville. M. Baril est tailleur, répare et nettoie les habits.
&
+ + * Les garages de MM. Press et Edmée Labrie sont maintenant finis et sou- haitent la bienvenue au public.
| &Æ % %
| En visite chez leurs parents: Mme
Albert Leduc (née Yvonne Labrie), de Morinville, et M. et Mme F. Joly (née Hélène Labrie). ;
Aussi M. et Mme Dupuis, de Lafond, visitaient chez M. et Mme Aldeo Le- maire, cette dernière est la nièce de Mme Dupuis.
Mme Dany Levasseur était toute
favorables sur la récolte de graine de luzerne à certains endroits. + + *
| La grève des fermiers annoncée de- | puis auelque temps est éclatée. Tous les produits de la ferme sont exclus du os Un grand nombre d'agitateurs Îse trémoussent, s'encouragent mutuelle- ment et s'exaltent. C’est une minorité joruyante. Le marché est complètement paralysé. Des animaux furent remis en liberté des cours à bestiaux sans con- Isidération pour les acheteurs. 1 #k _*
Mme J.-N. Vallée est en visite à Qué- ‘bec à l’occasion d'une réunion de tous iles membres de la famille Dussault.
+ x
x
LS +
Nous avons depuis quelque temps un
marchand-tailleur nouveau, M. J.-J.
lBaril. Nous lui souhaitons bon succès et ‘la plus grande bienvenue.
LEGAL
C'est M. Emile Patry qui fera, encore cette fois, la distribution des carnets de
ler. Mme Hébert revint avec lui. Elle
Nous avons aussi des rapports trésla ici outre M. Napoléon Bérubé, son
frère M. Pierre Bérubé et sa soeur Mme Napoléon Morin, à Villeneuve M. Jo- seph Bérubé, et de nombreux neveux et nièces. Nous souhaitons que son voyage soit agréable, tous font leur pos- sible pour qu’elle connaisse la nombreu- se parenté qu'elle a ici; elle était venue il y a de cela 16 ans mais depuis lors deux de ses soeurs sont disparues. Ce sont Mme Charfles Magnan et Mme Alex Vaugeois. k HT x
Lundi dernier les enfants du couvent partaient les uns à Morinville d'autres chez les Fidèles Compagnes de Jésus et d’autres au couvent de l’Assomption; et cette semaine 5 ou 6 garçons partent
moderne, le fermier devient moderne ;aussi. Etant fatigué sans doute qu'on le .trouve arriéré, et ne sentant pas tou- ‘jours la rose.
é : %Æ. 4
1 Hier soir eut lieu une assemblée pour la coopérative d'électricité. Chose cu- rieuse toutes ces assemblées se font en anglais parmi une population unique- ment de Canadiens français. Pourquoi ces choses? Que l'on s'habitue donc à les avoir en français; parmi ces gens tous savent mieux le français que l'anglais, pourquoi ne pas se servir de sa langue parmi son propre monde; personne ne peut dire qu’il y en a que ne compren- nent pas, car c'est l'anglais qu'ils ne comprennent pas; les choses faites en français, il n’y aurait pas besoin de tra- duction. Si ceux qui le font sont plus capables en anglais qu'en français et : bien sur le nombre il y en qui sont ca- pables en français, qu’on n'ait pas hon- te; personne ne trouve à redire qu'on soit fier de sa langue. Car tout le monde sait que rares sont les paroisses autour de la ville aussi canadienne-franacise que Beaumont.
pour le Juniorat. A tous nous souhai-:
tons une bonne année de classe. : *# #
Les classes sont ouvertes depuis mar- di avec deux religieuses et Mile Cro- teau pour l’école du village; et M. Omer Courchesne qui enseigna à l’école Cha- rest l’an dernier à cette année reprit la même école.
x
& + + Il nous faisait plaisir de revoir à la
| : Contrats russes au Royaume-Uni
Londres. — Le gouvernement russe a ‘placé des contrats évalués à plus de :100,000 livres sterling dans une fabri- que de Belfast. Les contrats concernent le troisième projet de cinq ans de l'U- |nion soviétique, pour l'installation de
messe Mlle Agathe Magnan tout à fait! Chaudières pour les stations génératri-
joyeuse d’avoir la visite de sa maman .rationnement. Le bureau sera à sa rési-
Mme Marcoux pour quelques semaines. dence jeudi, vendredi et samedi durant
l'après-midi. Pour accommoder les tra-
lvailleurs, le bureau sera ouvert samedi Dimanche dernier, le 8 septembre, en ‘soir jusqu’à 9 heures. Tout le monde
la fête de la Sainte Vierge avait lieu ;est prié de remplir fidèlement et de si-
dans la chapelle du Scolasticat du S.-!gner le coupon d'échange.
Coeur les voeux perpétuels du Frère = *
Martin Michaud, omi, le plus jeune ; La clinique médicale, sous la direction
fils de M. et Mme Willie Michaud. du médecin, se tiendra au couvent, ven-
: dredi matin, à 10 heures.
: Æ + *%
La production de ‘M. et Mme Louis Casavant ont la vi- L > site de deux frères de Mme Casavant,
bette raves a Sucre Îles MM. Anctil qui sont venus en avion
de New-York à Edmonton, en moins de
vingt heures,
* + +
Edmonton. — On estime que la pro- duction canadienne de betteraves à sucre sera d'environ 689,000 tonnes. Il y a environ 68,400 acres de terre de bet- teraves à sucre, en Alberta, au Manito- ba, en Ontario et dans le Québec.
+ + *
Mme Joseph St-Martin, mère de tous les St-Martins de Legal, est retenue à l'hôpital mais on rapporte que l'état de sa santé s'est amélioré.
< *% %
Mme Dominique Chiarello a appris dernièrement le décès en Italie de son jeune frère M. Lucien Anselmo qui pen-
‘dant cinq années de guerre fut prison- New-York. — Le Conseil de Sécurité Les en Prusse.
des Nations-Unies s’est réuni en séance | k + % \secrète après un vif débat de deux jours | D'autre part, M. Alex Frenk, autre- sur les plaintes de l'Ukraine soviétique
Le Conseil de Sécurité en séance secrète
fois de Hongrie, un pays malheureux,
vient d’apprendre que sa mère est dé- Lundi dernier, l'Ukraine a placé une | cédée durant la guerre.
plainte devant le Conseil de sécurité à & +
+
Mme Lapointe de Donnelly est venue | l'effet que 1a Grèce, appuyée de la] M. et Mme Henri De Champlain se promener chez son frère M. Georges | Grande-Bretagne, soulevait des inci- | (Jeanne Chamberland) ont fait bapti- dents à la frontière albanienne.
Meunier.
ser un fils Joseph-Gérard-Rémi, avec M. et Mme Jean-Marie Chamberland comme parrain et marraine. Ils étaient | représentés par M. et Mme Frank Pré- fontaine; Mme Joseph Chamberland l'était porteuse.
Hausse des prix de la viande
| |
Washington. — L'Office des Prix an- nonce. une hausse dans les prix de la viande. La hausse représente en moyen- ne 3 cents % la livre comparativement aux prix en vigueur le 30 juin.
Fête du Travail aux E.-U.: 269 morts
New-York. — Comme se terminait la fin de semaine de la Fête du Travail, on rapportait 269 morts violentes aux Etats-Unis, dont 194 accidents de la circuiation,
125 écoliers en grève
Vancouver... — ÆEncouragés par leurs parents, 125 écoliers du district de Creston, situé à 325 milles de Vancou- ver, se sont mis en grève il y a trois jours, : |
|
remise de son opération d’appendicite; ces. Quelques-unts ont déjà été livrées
elle à dut trouver la maison grande à let a firme s'occupe maintenant d'exé-
son retour car quatre étaient partis POUr : cuter les autres ordres provenant de la
le couvent de Morinville. + & %
M. Emery L'Heureux est revenu de | son voyage dans l'Est; il fit le voyage en auto; ü fit un bien beau voyage qui! l'a cependant un peu fatigué étant seul à conduire. i
Russie.
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4
Enfin vers quoi allons-nous? Person- ne ne peut le dire. Qui se serait imagi- ner qu’il pourrait y avoir même une grève de fermiers? On pourrait presque croire que c'est une épidémie tellement il y en à jusqu’à présent. Le fermier n‘y pensait pas; mais depuis trop long- temps, suivant le dire des promoteurs combien se sont fait dire: “Ce n'est qu'un fermier”. Comme si c'était une chose dont on devai& rougir; au contrai- re il faut en être fier. Et si les gens
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946
Congrès annuel de la Fédération
: MERCREDI 11 SEPTEMBRE 1
La Survivance
3
CALGARY
Les vacances sont donc finies! Pres-
qe
Page 9
un voyage en auto à Victoria où de- meure la soeur de Mme Despins. # M
M. et Mme Eddy Leblanc et bébé sont
| LOIN
=
çanadienne-fr.
de la Colombie
Le dimanche ler septembre 1946 à gh.30 de l'après-midi dans la salle de la Légion à New-Westminster eut lieu rouverture du deuxième congrès annuel]
rent pour se rencontrer le lendemain à 2h.30 dans la même salle afin de procé- der à l'élection du rouveau comité exé- 'cutif provinciale pour l’année 1946.
de la Fédération Canadienne-Française | Voici le résultat des élections qui eu- de la Colombie Britannique. Les diffé- Jrent lieu dans l'après-midi du 2 sep- rents cercles de Vancouver, Victoria, : tembre 1946:
‘que tous sont rentrés à domicile. M. le curé nous est revenu le samedi 31 août après un congé de six semaines passé ‘chez sa soeur à Galt, Ontario, et autres endroits dans le Québec,
+ + x [l
M. et Mme C. Veilleux sont de retour d'une promenade dans le Québec. Æ
M. F. Giroux et sa famille sont ren-
ES
allés à Lebret, Sask., à la profession de
voeux du frère de Mme Leblanc.
+ # %
Avec la fin des vacances quelques-uns ont dû quitter domicile pour retourner
soit à l'ouvrage ou à l'étude. Ainsi Mile
I] DU FOYER
|
Quand la mort frappe dans | une ville éloignée — durant ! une visite ou un voyage d’af- ï faires — tous les arrange- i gements funéraires peuvent être faits dans votre milieu
î Annette Plotkins est retournée faire la ! classe à Legal. Clément Despins est' retourné à l'étude au Juniorat d’Ed-!
monton. M. et Mme Fred Boucher sont
propre. Grâce à nos relations nombreuses par tout le pays, nous pouvons voir à tous les détails, transmettre toutes les
new-Westminster, Maillardville, Dun-
Président: M. Arthur Cheramy, de
çan, Mission, eb Port Alberni étaient re- | Maïllardville; ler vice-président: Mme
présentés. M. Arthur Cheramy, de Mail- jardville, président de la Fédération, ou- yrit la séance. Après le chant de “O Ca- nada” ia prière fut dite par le Rév. Père Meek curé de la paroisse française de vancouver. Le président fit une brève allocution et remercia tous les membres d'être venus en si grand nombre. En- suite on procéda à l'élection d'un secré- taire pour le congrès. Mme Isabelle Bur-
mda fut élue secrétaire, Mme Geo.|
Terrien assistante secrétaire et M. Pier- re Vedel correspondant de presse.
‘guivit ensuite la lecture du rapport financier de l'année 1945 lu par le se- crétaire de la Fédération. Mme Burna- da proposa un vote de remerciement au secrétaire pour le beau travail accompli durant l’année. 11 y eut ensuite la lec- ture du rapport de chaque cercle. On ne peut qu'admirer et féliciter les membres de cette grande organisation qui se nomme “Fédération Canadienne-Fran- çaise de la Colombie Britannique” pour
leur dévouement à la cause française et
catholique. Que de travail et de peine ia fallu pour mettre sur pieds et tenir en bonne voie cette belle oeuvre. Les Canadiens se heurtaient partout à des ! éléments hostiles à leur langue et à leur ! foi. La bonne entente et la coopération de tous vint à bout des difficultés et maintenant la Fédération Canadienne-
Française de la Colombie Britannique
est assise sur des bases solides. Elle peut
braver toutes les tempêtes qui ne feront que la fortifier.
Trois comités sont ensuite formés: Résolution, élection, constitution. Ces trois comités décideront des questions posées par les délégués. L’après-midi se passe donc à entendre les résolutions apportées par les différents cercles. A 5h.30 le congrès ajourne pour reprendre le soir à 7h.30.
Dans la soirée d'autres résolutions furent entendues. La journée se termi- na dans une atmosphère de cordialité et de bonne entente et tous se quittè-
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La séance se termina à 5 heures et demi.
À sept heures eut lieu le banquet de clôture du congrès ans la salle de l'hô- tel Russell à New-Westminster. La salle était pleine et l’on sentait que la gaité française se répandait parmi tous.
Après le benedicite dit par le Rév. P. Meek,sss, Je président M. Arthur Cheramy présenta tous les nouveaux membres de l'exécutif et remercia tous ceux qui étaient venus assister pendant ces deux jours aux débats.
Des discours furent prononcés par le Rév. Père Meek, de Vancouver, le Rév. Père Girouard, de Maillardville, le Rév. Père Phelan, de New-Westminster, M. le sénateur Blais, de Vancouver, M. Vallée, de Port Alberni, Mlle Dubplessis, de Duncan, Mme Geo. Terrien, de Vic- toria, Mme Burnada, de Vancouver, M. Léon Goguillon, président du cercle de Vancouver. Parmi les invités d'honneur on remarquait M. Charles Claudon, consul de France à Vancouver et Mme Claudon, le Rév. Père Serrurot, o.m.i., de Fort Smith, Territoires du N.-O.
Après le souper, il y eut un program- me musical Mme G. Robinson nous chanta la “Sérénade de Tosselli” ac- compagnée au piano par Mme Dessaire: Mme Marchand nous fit ensuite enten- dre un extrait de Carmen et “Les Clo- ches du Hameau”; M. E. Chabot nous joua plusieurs solos de violon. Mme I. Burnada chanta “Le cruelle Berceuse”. La chanson toujour; populaire de tous les Canadiens “Alouette” fut entonnée ‘par toute l’assemblée. La soirée se ter- jmina au chant de “La Marseillaise”.
| Tous les membres se quittèrent pour!
retourner chacun dans leur foyer. Ce congrès demeurera inscrit dans la mé- :moire de tous ceux qui eurent le bon- heur d'y assister et de voir tout le tra- ;vail accompli durant un an. La Fédéra- tion continuera à grandir et à enrôler .dans ses rangs de combattants de nou- veaux nembres. Succès aux vaillants défenseurs de la langue française et de la foi catholique dans la Colombie Bri- tannique.
Noces d'argent
Un 25e anniversaire de mariage est une date dans la vie qui ne peut passer inaperçue; c’est pourquoi, à cette occa- sion, un groupe d'amis, dimanche soir, envahissait la maison de M. et Mme E. Dame pour les complimenter et les féliciter.
Ce fut un moment d'émotion; on serra les mains des jubilaires, on leva les verres, on trinqua à leurs santés.
Puis une voix amie, se fit l'interprète de tous et offrit en leur nom avec leurs félicitations et leurs voeux, un joli ca- deau en témoignage de leur affectueuse estime,
La soirée se passa gaiement: chacun | y allant de sa chanson et pour terminer un lunch réconfortant fut servi. |
Les petites heures du matin s’annon- çant ont dut se quitter sur le “Au revoir, | mes amis, bonsoir” et après avoir sou-
25 ans leurs noces d’or.
Un autre procès?
Washington. — M. Truman a annon-
dustriels nazis subissent leur procès a- près que le tribunal de Nuremberg au- ra rendu sa décision au sujet des 21 chefs allemands accusés de crimes de
guerre.
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Le tout est mû à l'électricité.
S'adresser à MM. w. et À. Poirier |
itrés à domicile après un voyage de cinq ‘semaines en auto dans l'Est.
: * x 4
Mile J. Lalonde est aussi allé pour Quelques semaines cet été visiter ses pa- ‘rents et amis de l'Est.
2
t
ES La
M. et Mme André Despins ont fait
————————
| L'Immaculée- Conception |
En visite chez M. et Mme P. Desro- siers de cette paroïisse, Madame Evariste St-Michel, de Fall River, Mass. soeur [de M. Desrosiers ainsi que Ses frères . Léon, de Fall River, Mass., et Philippe, | de Shoal Creek, Alta.
C'était la première depuis 49 ans que | Mme E. St-Michel et M. P. Desrosiers se rencontraient.
Mme St-Michel et M. Desrosiers, de : |Fail River, se disent enchantés de leur i | voyage dans l'Ouest.
|
allés reconduire Jacqueline, leur fille au !
couvent de Legal. Fernand Mongeau,
fils de M. et Mme PF. Mongeau, est re- tourné au séminaire de Toronto. Nous! désirons faire remarquer qu'il y a six!
jeunes gens. de notre ville qui ont fait leur entrée au séminaire d’Edmonton. Nos meilleurs souhaits à tous nos étu- diants.
= + +
Les malades à domicile sont Mme:
Louis Weiss, M. J. Auclair qui a eu le fâcheux accident de s'ébouillanter Je pied. Mme Bill Bray s’est démis le ge- noux en débarquant du tramway. M. J. Leblanc s'est écrasé un pied au tra- vail.
A l'hôpital, il y a Mme R. Portelance qui à donné naissance à un petit gar-
|çon. Nos félicitations à M. et Mme Por- |
telance. Mme Portelance doit revenir à domicile cette semaine.
Sous traitement: Mme Posthal, M. F'oisy, de Laporte, Sask., M. J. Lalonde, de Drumheller, et un autre M. Lalonde, de Calgary, et M. Léo Bélanger.
Æ % æ
Nous avons le plaisir de saluer l’arrivée à Edmonton de M. Roland Pelletier et de sa jeune épouse, née Maria Sorra. M. Pelletier, qui vient d’être démobilisé du C.A.R.C, a été à l'emploi de la Survivance depuis 1937: il est le plus jeune fils de M. et Mme S. Pelletier, d'Ed- | monton. Il fit partie de l'aviation canadienne outre-mer. Son épouse est la fille unique de M. et Mme Mart Sorra, de Tartu, Esto- | nie. Le jeune couple fut marié en l’église catholique de St-Nicolas, à Schleswig, comté de Holstein, sur la frontière danoise. Ils ont ctabli leur résidence à Edmonton. E
-
| i — ||
Le merci de nos frères de l'Ouest
_ |
Nous relevons, dans l'Action Catholique de Québec, les com-: mentaires suivants au suejt du kioske organisé par l’A.C.F.A. lors de l'Exposition provinciale de Québec.
+ + + Baptèêmes
| Nous souhaitons la bienvenue à M. et Mme Henri Rioux. Aussi, un bonjour laux frères Proulx qui sont revenus de la
“Ce sont vos 40,000 Frères de i'Alberta qui vous disent bonjour et merci pour ce que vous avez fait pour leur radio- ouest française”. Tel est l'accueil fait à des milliers de visiteurs au pavillon de l'Alberta à l'Exposition Provinciale, ‘par M. l'abbé Paul Maïlloux, curé de Lafond et par M. Jean-Marie Fontaine, ‘agronome de l'Alberta. Nous avons eu il'avantage de regarder de près, hier, les : deux kiosques de nos Frères de l'Ouest et nous nous sommes rendus compte ‘que l'organisation de la vie paroissiale, économique et nationale ne fait pas de jdoute sur la survivance française dans ‘des milieux aussi éloignés que ceux de l'Alberta.
M l'abbé Mailloux | D'ailleurs, M. l’abbé Paul - Maiïlloux {déclarait à la suite d’un déjeuner offert ‘par le club des Habitants aux jeunes jagriculteurs du Québec, que la survi- vance là-bas est assurée parce que c’est l'habitant canadien-français qui se met en évidence et qui demeure, parce qu'il est habitant d’abord. Les nôtres en Aj- berta se sont emparés du sol et ils ont réussi et réussissent encore aujourd’hui dans l'oeuvre de colonisation entreprise
subsistance, à partir des graines de tout genre jusqu'aux gerbes de blé et aux légumes et fruits provenant du jardin familial; dans l'autre kiosque, c'est le produit du travail silencieux de l’âme du foyer: les travaux manuels et d’ar-. tisanat de la femme du fermier et du:
Coreen-Gale Morino, enfant de M. et |guerre après nombres d'années de ser- Mme Frédéric Morino. Parrain et mar- lvice au pays et outre-mer. De même
raine: M. R. Carmichael et Mile Thé- qu'a M. F. Minard, fils de M. et Mme rèse Morino. Georges Minard qui est venu s'établir à
Raymond-Joseph Beaudoin, enfant | Calgary. de M. et Mme Donat Beaudoin. Parrain | et marraine: M. J. Bourlai et Mlle Ju- | liette Beaudoin.
+ +
La semaine dernière, M. et Mme Léo
Brunelle recevaient la visite de Mme
+ % % Durant l'été deux de nos familles [nous ont quittés: M. et Mme E. Gil- |mour sont partis pour demeurer à Win- [Pipes Nous avons reçu de leurs nouvel- 4
" les ces jours-ci et ils nous ont demandé Rodrigue Rouleau, de Trois-Rivières, de dire bonjour aux amis de Calgary.
soeur de M. Brunelle et Mile Julie Lizée | Aussi parti pour demeurer à Edmonton
sa nièce. Ils étaient en route pour l'Est | M. et Mme Antonin Schmidt et leur fa-
après un voyage à Banff et Jasper. Ils mille. Mme Hoad, mère de madame
furent enchantés Ge leur visite dans Mechmidt, les a accompagnés à Edmon-
notre paroisse. ton. Elle reviendra «près quelques jours. Æ OH %
Est décédée, à Vancouver, Mme Doris
Milles Joanne et Marcelle Brunelle et Gilberte Tremblay partaient dimanche pour Montréal.
+ Ok %
Baptême: Paulette, fille de M. et Mme Paul Meunier. Parrain et marraine: : M. et Mme Roger Meunier, de Castor, | hs Alberta, représentés par M. et Mme J.- |h A. Nadeau.
des églises de paroisses canadiennes- françaises de l'Alberta, enfin des ta- bleaux de statistiques prouvent aux % Québecois que l’avenir des nôtres en Û Alberta est assuré grâce au travail et!'Ë aux résultats des habitants des diverses F régions occupées par les nôtres. Pour |2 ne citer qu’un exemple, disons que le]|k revenu moyen d’une ferme de l’Alberta :
IL EST
Luzerne et Trefl
Demandés
en 1944 a été de 53,140.
colon de l'Alberta. On peut y admirer, Merci
des pièces de grande valeur artistique, à
: , à ! A notre tour, nous devons dire merci partir de tentures jusqu'aux douillettes : . : ; RRE : aux Canadiens français de l'Alberta de pour les poupons qui viennent ajouter :
au bonheur dé l4-vie familiale. Sur Tes ‘continuer si magistralement la mission
murs, nous pouvons encore voir des] photographies de scènes des champs, :
ire au pays des ancêtres où ils sont as- isurés d’être compris pleinement. E G. B.
Chez les Chevaliers
Jouant la deuxième partie d’une sé- rie de trois parties, l’équipe de balle:
‘réservée au peuple canadien-français en ï cette terre d'Amérique et nous devons 5 iles féliciter de leur beau travail et les|f ‘encourager à revenir plus souvent enco- | {
molle du Conseil La Vérendrye rempor- ta sa seconde victoire contre l'équipe du! Conseil anglais d'Edmonton. La joute: qui eut lieu dimanche dernier sur le| terrain de l’école St. John fut d'un in- | térêt palpitant du commencement à la | fin, comme saurait l'indiquer le compte final de 12 à 10 en faveur des nôtres. La !
haité à M. et Mme Dame de fêter dans |
où
cé qu’il demandera que les grands in- !
au milieu de gens de toutes les races et | victoire décisive du La Vérendrye met- | Îde toutes les croyances. M. l’abbé Maïl- | tait de nouveau les deux conseils sur un! lloux nous répétait encore hier après-|pied d'égalité, l'équipe du 1184 ayant | midi, au pavillon de l'Exposition pro-|remporté les honneurs l’an dernier. Le ivinciale, que le mérite de la survivance |retour de plusieurs de nos militaires, irevient à des Canadiens français COn-|ainsi que l'acquisition de nouveaux ta-! vaincus, les agronomes dévoués à la |lents contribuèrent largement à la vic-| cause comme M. Jean-Marie Fontaine, | toire de l'équipe du La Vérendrye. Ipar exemple, qui a travaillé à l'organi-| Le concours, comme l'indique le résul- ‘sation des deux beaux kiosques que des |tat final, ne fut pas simplement un de! {milliers de visiteurs ont admiré dans |ljanceurs. En effet, plus d'un membre des le Colisée. deux équipes a dû commettre des er-;
Bel exemple reurs de jugement en s’efforçant de go- A notre tour, nous devons dire un |ber les balles frappées dans sa direction. | gros merci à nos Frères de l'Ouest pour Cependant, pour des gens qui, pour la l'oeuvre éminemment sociale et patrio- plupart, ont dépassé leurs meilleurs ; ‘tique aw’ils accomplissent en Alberta, en | jours dans ce sport, ce fut une exhibi- travaillant non seulement à la conser-|tion intéressante de talents que seuls; tion de la foi, mais aussi de la langue |l'âge et le temps semblaient avoir laissé ide nos pères. Et M. Fontaine d'ajouter: |aller à l'abandon. L'équipe du La Vé- j'Aujourd'hui, les Canadiens français de |rendrye comprenait les joueurs sui-; l'Alberta vous ouvrent leur coeur, en at-Ivants: F. Ouellette, D. Ayotte, J.-L. ltondant de vous ouvrir leurs bras lors- | Barbeau, L. Picard, P. Forrestier, omi. que vous les visiterez dans leur provin- |A. Kéroack, L. Ayotte, Ph. Villeneuve, ce”. Ajoutons que de tous les exposants A.-M. Déchêne, P. Duhaime, om.i, J.
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k l'Exposition de 1946, les gens de l’AI- | Villeneuve, C. Lagassé, M. Blackburn. berta sont parmi ceux qui ont franchi] Il y a des rumeurs assez bien fondées
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un premier kiosque, c’est le découle-
ia plus grande distance pour participer [qui circulent, à l'effet qu’une ligue de à notre foire provinciale: 2,500 milles. |quilles sera organisée prochainement. | Kiosques Que ceux qui sont intéressés à ce sport plissent tous les jours pour rester ce lrangements définitifs Soient annoncés. qu'il sont: des fils du sol, des Canadiens | Pour plus tard, aux mois d'hiver, nos ifrançais et des catholiques: une vie pa-|bromoteurs contemplent l’organisation |
ment logique de l'exploitation ration-
Inette d'une ferme: on y voit les bâti-
ments, la maison utile et sans grand
de joutes de gouret entre les deux con- seils et autres équipes de calibre équi- valent. Sur ce compte; tout de même, il n'y a pas à se faire d'illusions, le maté- riel nécessaire à former des équipes in-
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Dimanche soir à la paroisse nous a- .Vions l'honneur d’avoir la visite du cha- noine E.-J, Lorgnier, recteur de la Ba- silique de Notre-Dame de Boulogne- sur-Mer, France.
KO %X *
Durant l'absence de M. le curé, le Rév. P. Thibault, omi., du Juniorat d’'Ed- monton, desservi la paroisse. Il s'est créé plusieurs amis à Calgary durant son court séjour parmi nous. Nous lui sommes donc redevaäbles pour ses soins religieux qu'il nous procura. Aurevoir Révérend Père et que nos meilleurs voeux vous accompagnent.
; KO *#
Dimanche soir prochain aura lieu la première partie de Bingo de la saison à la paroisse. Vous y serez tous, n’est- ce pas?
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Fédération des Coopératives
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Nous ne saurions trop insister sur la efforts, de l'action de tous vers le but. nécessité qu'il y à pour le succès et le | Tout cela est à la base de toute société, bon rendement d’une Caisse populaire : Tout cela doit être bien connu des que <es membres, tous ses membres membres. Ils sont des humains. Ds ont soient bien informés du but de leur | leurs intéréts particuliers, leurs idées, Caisse, des principes et des méthodes | leur éducation particulière, etc. I1 faut dont elle tire sa valeur, son efficacité. les mettre d'accord sur un but à attein- C'est aux membres des différents con- , dre par une action commune. Ils y par- sis de la Caisse de s'assurer que ce ticiperont dans la mesure où ils y ver- travail d'éducation, d'instruction des! ront leur bien, où ils apprécieront l'ob- sociétaires sur leur Caisse se poursuive, | jectif, et ils l'aimeront dans la mesure soit mené à bonne fin. Qu'ils se deman- | où ils le connaîtront. C'est dans l'ac- dent d’abord si leur formation est tion commune qu’une société est effi- assurée vis-à-vis les fontcions qu'ils ont , cace, et elle n'est vivante et vraiment assumées le jour de leur élection aulorganisée que dans l’action commune. conseil d'administration, à la commis- Ceux qui en sont les membres ne par- sion de crédit, au conseil de surveil- | ticipent activement à cette action que lance, Le premier devoir des dirigeants !s'üs y trouvent leur bien. C'est cela de la Caisse, c’est de compléter leur in- j qu'il faut mettre en lumière dans les formation afin d’être en mesure de bien | cercles d'étude si l’on veut obtenir des orienter leur caisse, de la bien admi-|sociétaires l'unité des volontés dans! nistrer. l'action et tirer de la société tout le :
Is ont aussi le devoir d'assurer lé bien qu'elle peut assurer à ses membres. ducation des membres. Le succès de la‘ L'éducation coopérative est un pro- Caisse, il est là. Ils doivent profiter des Plème permanent, tout comme la colla- occasions qui leur sont offertes pour. boration des membres est requise de fa- informer les sociétaires du but de la £On permanente par l'objectif commun Caisse et de leurs devoirs vis-à-vis elle, à atteindre. Il suffit de se rappeler,
La Caisse populaire est d’abord une POur comprendre le caractère de Per société, et une société avec un but pré- Manence de l'éducation, que la société cis. 11 importe que tous les sociétaires CO0bérative est quelque chose. de vi- le connaissent parfaitement bien. L'uni- ant, qu'elle est un tout dynamique, en té de pensée se fait autour du but. Et ;éVolution constante et FREE l'unité de pensée permet l'accord des L'action qui précède lidée diot être volontés et entraine la convergence des ‘faite dans la lumière si elle veut être intelligente, efficace, bien ordonnée au ‘but. Il y a là un travail de perfection- (nement à faire qui ne s’accomplit pas en un jour mais petit à petit. | Toute société humaine repose sur la Connaissance et l'amour; sinon elle est jinhumaine, inefficace, tyrannique et
maintenue par de sliens artificiels. La
connaissance et l'amour qui sont néces- saires à la mutuelle compréhension des |[Sociétaires et à un accord de leurs vo-
Dans une certaine paroisse nous trou- Iontés sur un objet déterminé, telles vons un magasin coopératif qui végète, Sont les pierres d’assise de la société dû à la faute des directeurs qui ne sont Coopérative. C'est cela qu’il faut assu- pas les plus coopérateurs. lrer au sein de toute institution coopé-
D'abord l'un d'eux semble. .. faire rative si l’on veut qu’elle soit vraiment | végéter la coopérative. On avait déjà | efficace. C'est à cela que se réduit en fait la bêtise d’avoir comme gérant le S0mme le problème de l'éducation co-
Est-ce coopérer?
2e A à F ' â a , sesss $ secrétaire et aujourd'hui le gérant se Opérative: assurer chez les membres
trouve un directeur et parent d’un au-!'un€ même connaissance et un même
tre directeur, ce qui mène à la dictature. Amour autour des mêmes objectifs pour
La porte est fermée la plupart du temps, , Une Coordination efficace des efforts et
car le gérant est ailieurs. une collaboration universelle dans le Les méthodes coopératives ne sont pas !SenS du bien commun de l'entreprise,
en vigueur à cause d’ignorance puisque . C'est ainsi que chacun des coopérateurs
le cercle d'étude ne fut pas à la base [sait où il va, aime ie but qu'il recherche
du projet. avec Ses Co-associés et consent de plein Les membres ne semblent plus avoir !8ré et dans la lumière une action in-
d'intérêt et malgré qu’on devrait se ren- telligente, opportune, efficace.
dre compte de l’incompétence de la si- Paul-Emile Charron
d+uation, on ne fait rien pour l’amélio- | (Revue Desjardins)
rer. Quand on est coopérateur on l'est — —
Pour toutes les coopératives. Or cela
manque grandement chez quelques-uns LOS ANGELES
des directeurs. Est-ce de cette façon
qu'on inspirera confiance dans le mou- :
vement coopératif, | Une femme de 62 ans meurt de faim.
Voyageur |On découvre qu’elle valait $111,862.00. * *k +
Une chienne “bloodhound” de 2 ans eut 14 petits chiens. Sur sa photo, elle a l'air bien misérable, Son propriétaire eut semblable expérience en 1936 avec un “Great Dane”. Un gardeur de chiens, sans doute.
EE : cars Un jardinier saisit un lézard à trois CBK, Watrous, Saskatchewan — 540 queues. Souvent, dit un expert en rep- kles. — Emissions françaises et bilingues |tiles, une blessure à l’épine dorsale peut pour la semaine du 15 au 20 septembre. diviser et produire deux queues; mais L’horaire est donné en heure normale trois queues, c'est rare. des montagnes | | : Au 39ème anniversaire de la “Army l'air Force”, on fit, à Long Beach, étein- Les Voix du pays dre les chandelles du gâteau par la brise — Céleste et Valentin. ‘d'un P-80.
|
|
Dimanche 15 septembre 11h.90 à 11h.30 p.m. — 11h.30 à minuit ; Continuellement des expositions ici. ‘Une des dernières fut une exposition ide boutons. 15,000 rares boutons furent
Lundi 16 septembre
11h.00 à 11h.15 am. — Radio-journal 11h15 à 11h30 am. — La chanson
francaise. en L: exposés à la vue. Un plateau contenait 4h.30 dr — La fiancée du Com- | boutons militaires américains de mando.
‘1812. Un bouton français, fait de bro- .derie, centré d'un bijou (bouton peut- :être échappé d’un seigneur de la fin du
4h.45 à 5h.00 Un homme et son péché
Mardi 17 septembre
11h.00 à 11h.15 am. — Radio-journal
11 h. 15 à 11 h. 30 am-—Ia Chanson. ina Li . française La société Irlandaise honora Monsei-
4h30 à 4h45 pm. — A être Sdndacé IÉDENE l'archevêque Cantwell, un Irlan- 4h.45 à 5h00 Un homme et son p éché | d2is. Depuis 1917 qu'il conduit notre
troupeau. En ses 29 années de direc- Mercredi 18 septembre tion, 120 paroisses, un séminaire junior 11h.00 à 11h.15 a.m. — Radio-journal et un majeur, 200 églises, 120 écoles, 17 1h. 15 à 11h. 30. — Musique et litté- |hôpitaux naquirent.
rature. + % 4h.30 à 4h.45 pm. — Ja fiancée du Qu'on en donne de la misère au pré- Commando. isident! Qu'on aime à lui rendre la vie
4h.45 à 5h00 Un homme et son péché dure! Voilà que des ministres protes- . itants lui demandent de ne plus renvoyer Jeudi 1 Sseptembre son représentant personnel Taylor au- 11h.00 à 11h.15 a.m. — Radio-fournal ‘près du Saint-Père au Vatican. Certai- 11h.15 à 11h.30 a.m.—La Chanson fran- Inement, Ü y à du badinage là-dedans. çaise. | peu croient que Taylor est là pour étu- 4h.30 à 4h45 pm. — Le quart d'heure Aier son catéchisme, pour venir ensuite de la Bonne Chanson. l'enseigner à la Maison Blanche et au-
4h.45 à 5h00 Un homme et son péché tres, ce qui ne leur ferait tort. On sait
| ni Vendredi 20 septembre jaue les Etats-Unis sont en majorité
protestants. Tout de même il s'y mêle Hh.00 à 11h:15 am. — Radio-journal ;un 25 millions de catholiques, et le nom- Uh415 à 11h.30 am. — La chanson bre monte rapidement: 705,557 bébés
francaise. be. , : ibaptisés, et 87,430 convertis l'an dernier. 4h.30 à 4h.45 p.m. — La fiancée du .Certaines de ces conversions sont sen- Commando. ‘
sationnelles. Donc, un représentant au 4h.45 à 5h00 Un homme et son péché Vatican n’est pas du tout hors de ligne.
Watrous, le 2 septembre 1946. Le représentant Taylor n'est pas là Berthe Baril pour point de vue religieux, mais pour
Y AURA PLUS DE PO
, POMMES CETTE ANNÉE : #ê.
Les pommes étaient ra déficitaire de 1945. Le Ministère fédéral de l'Agriculture dit qu’une récolte abondante est prévue cette année. Des pommiers surchargés de beaux fruits, tout comme él qui fait l’objet de cette illustration, peuvent être vus dans beaucoup de vergers.
res au Canada en 1945-46, 4 cause de la récolte
inist
ÉECLETTIETETECEEEEECOECTEEDEELCECE TTL CEELETEE EEE Roman historique canadien
Charles et Eva
Par Joseph MARMETTE Publié avec l'autorisation des Editeurs: Les Editions Lumen, 494 ouest, = rue Lagauchetière, Montréal-1. NN ON ANONENNEENNNNNNEENNN
PREFACE tre qu'aujourd'hui: elle était cruelle Le roman que Joseph E.-E. Marmette | sanglante.
a écrit en 1866 sous le titre suivant: Le gouverneur, M. de Frontenac, é- Char'es et Eva, constitue un livre court, | tait arrivé en Nouvelle-France l'autom- tout simple et sans prétention. Le lec- ne précédent. La colonie frôlait le dé- teur ne se perdra pas dans le dédale Fées et la destruction. Le massacre: de d'une intrigue sentimentale, ni dans | Lachine venait d’avoir lieu. Un autre une série de surprenantes aventures. | massacre atroce aura lieu à La Chenaie, Les critiques le classeraient dans le ro- l'automne. Les partis iroquois courent man historique. Ils soutiendraient peut- [librement les campagnes, détruisent les être que ce n’est pas un roman propre- | habitations, capturent ou tuent les ha- ment dit, mais bien une nouvelle. bitants. Tous les Indiens de l'ouest, qui
ÉA
LS
€
18ème siécle), remporta le premier prix. |.
Cependant l'ouvrage a. beaucoup de mérite. Il faut remercier les éditeurs de mettre à la portée de la génération ac- tuelle un livre qui n’a jamais paru que dans la “Revue Canadienne”, et que pour cette raison nous ignorons tous complètement. Qui n’a entendue le nom de Joseph Marmette et les titres de ses oeuvres principales? Mais en même temps ces connaissances manquent d'é- toffe et de précision.
Charles et Eva est donc un roman historique. Ii débute au moment où s'organise à Montréal, en l'hiver 1690, l'expédition militaire que devaient côn- duire MM. d’Ailleboust de Mantet et Le Moine de Sainte-Hélène. Composée de plus de deux cents personnes, dont quatre-vingt-dix-huit Canadiens, quel- ques Abénakis et cent vingt Hurons, elle sort des palissades de la ville au commencement de février pour un raid d’une hardiesse inouïe. Franchissant en raquettes, dans l’un des mois les plus rigoureux de l’année, la distance qui sé- pare Montréal d’Albany, elle attaquera la ville de Schenestady qu'elle mettra à feu et à sang. À cette date éloignée, la guerre ne se faisait d'une façon au-
qe
informateur mondial, le pape se trou- vant l’homme le plus, et nous croyons le mieux informé du monde. C'est peu élégant, et surtout peu pratique de la part de nos protestants.
Je me rendis à un pique-nique cana- Gien. Ce n'est pas moi qui manquerais les pique-niques canadiens. On m'in- troduit à une famille. Ils restent surpris de découvrir que Thibaudeau n'était pas une vieille fille, ce qu'ils avaient ju- gé d'après mon écriture fine et ma tour- nure. Et voilà que j'apprends qu'on pense la même chose au Canada! En- core une fois, il me faut rabattre, passer la médecine. Je ne suis pas vieille fille. Je ne durerais pas longtemps dans une parade sainte Catherine. Pour les plus obstinés, j'ai la preuve.
KO K *
M. et Mme J.-B. Godbout, et Mme!
Alf. Gaumont sont de retour d’'Eimon- ton et alentour. Arrivèrent mardi soir, le 27. Enchantés de leur voyage. Ils veu- lent y retourner,
ES +
Mme J.-R. Gadoury a bon temps par- mi ses nombreux parents. Elle prolonge sa visite. Nous l'emmenons à l'exposi- tion industrielle ce soir. Le 7 septembre, ce sera l'anniversaire de Mme Geo. Sar- rasin. Sa fille, Laura (Mme Maurice Hack), réunira bon nombre chez elle, pour l’occasion.
R. Thibaudeau
conduisent chaque année de riches con- vois de pelleteries à Montréal, sont ten- tés d'abandonner la France pour s’allier aux Iroquois eux-mêmes et aux Anglais. Ils ont entamé des négociations tout de suite. La défection gagne les tribus l'une après l’autre. La Nouvelle-France frap- pée à mort, semble-t-il, est sur le point d'être entourée de tribus indiennes hos- itiles et d'Anglais prêts à attaquer. Sur- pris par ce désastre imprévu, le gou- .Verneur Denonville s'était affolé, n'a- vait su quelles mesures prendre pour re- fouler l'Iroquois chez lui et pour conser- ver la fidélité des Indiens alliés.
|
ARE Re ; Dès son arrivée à Québec, Frontenac
a saisi dans sa poigne dure la barre de ce navire qui sombre. Il a couru à Mont- réal, a réorganisé les régiments, les Iro- quois chrétiens, Il a délivré l'ile de la crainte du massacre. Tout de suite, il a remis de l'ordre, du courage et de l’al- lant partout.
Cependant, pour tenir les Iroquois en respect, pour redonner du prestige à la Nouvelle-France, pour empêcher les défections, il fallait des coups d'éclat. Frontenac eut tout de suite l'idée de passer de la défensive à l'attaque. I foulut porter la guerre en dehors de la Nouvelle-France. Et c'est alors qu'il songe à utiliser. à fond des personnes dont il avait autrefois reconnu le mé- rite, les Canadiens. Ces Français étaient aCclimatés au pays, ils connaissaient la forêt, le climat, les rivières, ils savaient combattre à l'indienne. Ralliant autour de lui les mieux doués d'entre eux, com- me les fils de Charies Le Moine, indi- quant d’un doigt rapide les plus hardis, les plus résistants, ies plus courageux, il forme trois bandes d’aventuriers super- bes qu'il lance en Plein hiver sur ceux qui étaient au fond en bonne partie responsables du massacre de Lachine: les Anglais de la Nouvelle-Angleterre.
Notre histoire a suffisamment glorifié es héros de ces trois aventures pour qu'il soit inutile d'y revenir. L'épisode de Schenectady est peut-être le plus sanglant et le plus audacieux des trois. IMarmette a su le raconter avec beau- coup de verve au cours de son roman “Charles et Eva”. I1 introduit ses héros | _avec habileté dans les différentes par- ities de ce drame! L'intrigue se noue ‘alors que Canadiens et Sauvages défon- cent les portes des maisons de Schenec- tady. Un Canadien sauve du désastre u- ne jeune fille française, une huguenote, qui habitait la ville. Ce détail est encore conforme à l’histoire: un certain nom- bre de huguenots s'établirent en effet dans l’état de New-York, et le conseil de cet état étudia la question de les admettre au même titre que les immi-
|
4
Manuels français de nos écoles
L'Association des Instituteurs
,
manuels français en usage dans les écoles de la province.
fait un appel pressant à la bonne volonté de tous les instituteurs et institutrices bilingues, afin que tous se procurent sans délai les
Comme
cn le sait nous avons un programme français approuvé officielle- ment par le département d'éducation.
“Instructions”
Est-ce que nos instituteurs connais- sent bien ce programme de français, ce que la loi autorise, à tous les grades? Savent-ils les matières qu'il faut ensei- | gner en français? Ont-ils en mains les manuels autorisés officiellement? Leurs élèves ont-ils, eux aussi, leurs livres français de classe?
Dans Je but de les renseigner, le dé- partement a publié une brochure inti- tulée: “Instructions concerning ‘the
{Teaching of French”. Tous peuvent se
procurer cette brochure facilement: on n’a qu'à en faire la demande au Dépar- tement d'Education à Edmonton. Ecri- vez donc dès maintenant, si vous ne l’a- vez pas déjà. Elémentaire et intermédiaire
Pour faciliter davantage les institu- teurs nous publions ici, à 1a demande de l'A.I.B.A., la liste des manuels de classe. On remarquera que certains manuels ne peuvent -être obtenus que pour l’usa- | ge exclusif des instituteurs. Les manuels ci-dessous sont en vente exclusivement à l'adresse suivante:
School-Book Branch, Public Works Building, 104th Avenue at 121st Street, Edmonton.
Lecture:
Div. I — i Frou-Frou et Fin-Fin $.30 Bébé, Marie et Jean : 25 La porte est ouverte .60
| Qu'il fait bon chez nous .50 Cahier d'exercices: Avec Frou-
Frou et Fin-Fin 85
Guide Pédagogique: Pour ensei- gner Frou-Frou et Fin-Fin .25 Pour le Professeur): Méthode de Lecture Globale Div. II —
Histoires et contes amusants 75 Mes belles lectures 45 | Livres de lecture acadiens, | Deuxième livre 65 Livres de lecture acadiens Troisième livre 85 ‘Langage: Vocabulaire français 15 ‘Div. JI et III — | La Rédaction d’après l'image 15
La Rédaction d’après l'image, SUPPlÉMENT La langue française, Cours Moyens — F. I. C. GRADES 10, 11 ET 12 Les manuels de cette catégorie peu- RS ae
. Ha
grants des autres nationalités.
L’idylle se poursuit dans la tragédie qu'est au fond ie retour de ce parti de guerre. La famine attendait toujours à ice moment les expéditions qui s'étaient rendues si loin. On pourrait en indiquer trois ou quatre dont le sort ne fut pas moins difficile. Le soldat ne pouvait transporter assez de vivres pour tout le voyage. M. de Courcelles s'était servi de traineaux et de chiens en 1666, mais sans obtenir de meilleurs résultats. Le régiment commandé par M. de Tracy faillit être obligé de revenir, faute de provisions, durant l'automne de la mé- me année, Dollier de Casson raconte avec beaucoup de verve les privations qu’ dut souffrir et l’affaiblissement qui en résulta pour lui. M. D’ailleboust de Mantet tombe maintenant dans les mêmes difficultés au retour de Sche- nectady. Et les Agniers se tiennent à l'affût autour de ces troupes affaiblies et affamées. Enfin, l'expédition revint à Montréal avec les héros du roman de Joseph Marmette. Ceux-ci passent aussi par les affres de la faim et des attaques iroquoises qui surviennent à l’improvis- te. Plus tard, le roman peut se dénouer dans la paix des villes fortifiées et au milieu de la civilisation.
Joseph Marmette à su respecter la vérité historique. Il n'a pas modifié l'histoire pour la faire cadrer avec son roman. Tout au contraire, c'est son ro- man qui se plie à l'histoire et qui en é- pouse les formes. 11 accorde même aux. événements historiques une importance qui les met en relief.
Le fait d'utiliser ainsi certaines par- ties de notre histoire pour en composer un cadre à une intrigue sentimentale est chez lui un procédé très heureux. | Son roman répand la connaissance des faits historiques, c'est-à-dire des belles vertus d'endurance, de ténacité et de courage de nos ancêtres.
Il les explique et il les commente: il leur assure un retentissement plus grand. Il: les vulgarise. Ses héros reçoivent à leur tour des événements et de tout ce milieu d'énergie et d’audace, les vertus qui n’en ; font pas des surhommes, comme Ron dirions aujourd’hui, mais des êtres ‘sin-
{
|
gulièrement attachants, d'une belle te- nue morale et nationale. Les sentiments qu'ils inspirent, qu’ils dégagent pour ainsi dire, ne pourront qu’assainir l'es- prit et le coeur des lecteurs.
Les minorités ont toujours de grandes obligations. 11 est bon que ceux qui les composent raffermissent parfois leur: énergie à la lecture de romans comme | “Charles et Eva”.
Léo-Paul Desrosiers,
Conservateur de la
Bibliothèque Municipale
de Montréal. !
Note de la Rédaction: Nous publierons | dès Ja semaine prochaine le Chapitre I, “De Montréal à Schenectady”!, |
vent être obtenus des librairies de l'Est. L'Association des Instituteurs bilingues est à faire des démarches pour inau- gurer un service de librairie à l'usage des instituteurs et des élèves. Malheu- reusement, nous ne prévoyons pas quand il pourra être mis définitivement en opération. On recommande donc aux instituteurs, pour le moment du moins, de placer immédiatement leurs com- mandes à la librairie de leur choix. L'Association se met à leur disposition pour toute autre demande de rensei- gnements. Manuels des élèves pour le nouveau cours proposé pour les grades 10, 11, 12. Langue française: Frères de l’Instruc- tion Chrétienne. Lectures choisies: Lamoureux et Bé- ‘néteau. Molière: Le malade imaginaire. Corneille: Polyeucte. Racine: Athalie. (plus Dictionnaire Larousse — édition canadienne; Cahiers de la bonne Chan- son: l'abbé Gadbois). Livres de lecture supplémentaire que chaque élève doit avoir: Grade 10: Bazin: La Terre qui Meurt Grade 11: Félix Leclerc: Adagio Grade 12: Pierre l'Ermite: Comment j'ai tué mon Enfant. Charles Beaupray: Les] Beaux Jours Viendront Références pour les professeurs: Deschamps: La Composition françai- se — Livre du Maître.
bilingues de l’Alberta (l’A.I.B.A
Exercices pratiques de Style et de À
Composition: F.I.C.
Dictionnaire du Bon Langage: Blan- chard.
Dictées graduées: lère et 2e années —
Clercs de St-Viateur.
La Grammaire française: Aubert
Cahiers A-B-C: (Exercices Gramma- ticaux) Par une Réunion de Pro- fesseurs.
Le Versification française (Rien de trop compliqué — choisissez vous- même.)
‘
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Autres livres suggérés: Livres de Méthodologie pour l’ensei-
5 gnement du Français et du Catéchisme
ie. Aux Petits du Royaume: Par une Religieuse de l’Assomption. Manuel de Diction. Jeux français. Il y à des ca- hiers d’exercices pour tous les grades.
Il importe que l’on se procure tous!
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A.LB.A., La Survivance, Edmonton Alberta.
N]
Deux millions de rats à
la colline du Capitole
Washington. — Un expert du service des poissons et des animaux sauvages vient de faire un étonnant calcul au sujet de certams petits animaux qui vivent à l'état sauvage sur ou dans la colline du Capitole.
I1 a constaté que dans les immeubles de la Chambre des représentants et du Sénat et dans les couloirs souterrains qui réunissent ces mêmes immeubles ou qui s’y rattachent vivent environ 2,000,- 000 de rats.
‘Cet étrange “recensement” a été fait par John Jones, technicien du “contrô- le” des rats.
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MERCREDI 11 SEPTEMBRE 1949
La Phonétique dans les écoles d'Edmundston
.
Les conférences pédagogiques, à Edmundston, NB. du 26 au 3 réunissant tous les Professeurs a té, remportèrent un réel] Succès.
Son Excellence Mer Antoine Roy, 6. vêque du diocèse, clôtura ces journées d'éducation, par une Conférence sur l'enseignement catéchistique.
Mlle Berthe Gagnon, invitée à pren. dre la parole, ajouta que Pendant tou. te la semaine, les professeurs s'étaient familiarisés avec la Phonétique et ses procédés, afin d'apporter un Auxiliaire très précieux à leur enseignement du langage parlé et écrit, Particulièrement à celui du Catéchisme.
tenues 0 août, ü com.
M. À. Blanchard, surintendant, se dé. clara enchanté des cours de Phonétique donnés dans son comté et souligna qu'a. vec le manuel “Sans Cailloux”, dont l’auteur est Dr Berthe Gagnon, tous les professeurs tireront profit des fruc- tueuses leçons de phonétique. Avec ce livre en mains, les éducateurs applique. ront avantageusement cette science dans leur enseignement, au COUrS de la présente année scolaire,
| Tout doucement!
Princeton, Virginie, — Un aérobus transportant vingt-trois hommes et une cargaison de 18,000 oeufs et faisant le trajet de Kalamazoo (Michigan) à Jacksonville (Floride), eut une panne de moteur et dut faire un atterrissage forcé dans un champ de Maïs, près d'ici. Personne ne fut blessé et il n'y eut pas d'oeufs cassés,
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La Survivance
Je nouveau curé constata que le maiître- ‘autel, au lieu de contenir la statue du patron de l'Eglise, saint François de |Sales, était orné d’une statue de saint | \Patrice. Il se met en devoir de corriger ; cette erreur, fait venir d'Europe une:
statue de saint François et fait ériger | dE ‘coles bilingues
t
Grand-Pere revient . 1
a ——
Pour rendre voire page intéressante
J'invite toute la population de nos é-
à collaborer à la page
Mes chers enfants,
Oui, me voilà revenu avec vous. On m'a en effet demandé de! me remettre à écrire Gans la page des jeunes. C'est un travail! assez dur, pour un vieux grand-père comme moi. Tout de même: : “e je suis heureux de vous retrouver tous; et je suis sûr que nous au-l. autel latéral pour l'orner de la sta-
ae | : ; :des Jeunes. “ons bien de la joie à causer ensemble toutes les semaines. MR ue ee sp tena
rons | : re : Vous pouvez rendre cette page inté- :ê i i Fee . ment se fit a Heu ande ! La première chose que je vais faire c’est de vous demander si pompe DA OS EE rressante et instructive, en envoyant le
vous avez passé de bonnes vacances. Vous êtes-vous amusé? | | ‘rapport de vos séances et de vos petites
avez-vous travaillé, lu, voyagé, aidé vos parents? Vous me racon-i ®uelque temps après, le curé, se pro- I, Qc
terez cela lorsque vous m'écrirez. ent NE paroissé, | Un autre moyen excellent c'est de Et maintenant, vous voilà bien reposés. Il faut vous mettre à Passe devant la maison d'un cultivateur ie aux concours que nous fai-
rouvre immédiatement. Ne perdez pas votre temps; mais dès Ja ;"Iandais qui avait coutume de le rece- ocue mois.
rentrée des classes soyez tous au travail. Vous verrez, que vos | "ir à bras ouverts. A sa grande SUP | Les maitresses de classes pourraient
devoirs et vos leçons seront beaucoup plus faciles au cours de l'an- a 1e Haysen accourt, TeRne la barriére | ei envoyer les meilleures composi-
née, si vous commencez tout de suite dès le début à vous appliquer. :°t °Y ACCoude. Le curé entame la Con- {Ge jeurs élèves pour être publiées,
Nous tâcherons d’avoir, cette année encore, une page intéres- PEAR is cut D CAISSE IS DR ainsi que des articles jugés intéressants.
sante dans le journal. Nous aurons des concours, et des prix "9sSien n'y tenant plus, dit: “AR! Fat Lis vous êtes invités à faire toutes
aussi, j'espère. ther, it is a great sin you did when you Les Ge suggestions pour améliorer Je compte bien que cette année vos maîtres et maîtresses de “°"0ved from the main aliar blessed
classe vont s'intéresser, eux aussi, à la Page des Jeunes.
Saint Patri h £ j“‘votre page”. + À aint Patrick and put there à beggar Of! aäressez toutes vos communications A tous donc, jeunes et vieux, je souhaite la plus cordiale bien- venue.
'a French saint nobody knows anything ! à: about.” Il lui tourne le dos et entre | chez lui. Le pauvre curé s’en retourna |; .penaud, et à jeun. |
Grant Pix À Hype
Granä-Père Le Moyne, La Survivance, Edmonton
Votre vieil ami,
Ce n'était que le commencement. Les
Irlandais de la Gatineau se rendirent en |
— délégation chez l'évêque pour réclamer | Pour rl re
‘une paroisse à eux. L'évêque y mit des, CS Vs AN :
‘conditions qu’il jugeait prohibitives. À ! Embarassant
En remuant mes souvenirs
Réminiscences pendant le défilé de la Saint-Jean-Baptiste
par lhon. juge Edouard FABRE-SURVEYER
Je suis un fidèle de cette procession annuelle: d’abord parce que j'admire ringéniosité et le talent que déploient mes amis messieurs Massicotte et La- gacé, ensuite parce quecela me rappelle mon trés jeune temps.
Moi qui vous parle, j'ai deux fois ré- présenté saint Jean-Baptiste dans la procession. Saint Jean-Baptiste n'était pas, comme aujourd’hui, un homme fait: c'était un enfant. En d'autres ter- mes, ce n'était pas la vox clamantis in deserto, mais le tu, puer propheta Al- tissimi vocaberis. (Comme disait le mé- decin de Molière, c'est autrement clair, en latin!) Il fallait avoir les cheveux longs et bouclés, naturellement ou arti- ficiellement, après quoi on vous revêtait d'une peau de mouton, et l'on vous mettait dans la main une bannière où étaient écrits les mots “Agnus Dei”. A- vant mon temps, saint Jean-Baptiste était accompagné d’un mouton vivant, mais cet usage avait été abandonné quand je paradai. Le devoir du jeune saint était de se tenir debout le plus longtemps possible dans un carosse dé- couvert et d'envoyer des baisers à la foule.
Je remplissais mal cette consigne:
Ce même curé Champagne avait réus- si à sauver des eaux un des enfants du ‘Gouverueur général Lord Aberdeen. Il était devenu, de ce chef, persona grata à Rideau Hall. Lord Aberdeen avait! fait construire une chapelle dans sa ré- ‘sidence et y avait installé un orgue. Sachant que son ami le curé Champa-
“ +
Phénomène? . Un professeur, un jour, expliquait à ses élèves ce que c'était qu'un phéno- mène, “Si vous voyez une vache, ce n'est pas un phénomène. Si vous voyez ün arbre, ce n’est pas non plus un phé- :nomène. Mais si vous voyez une vache -gne était musicien, il l'invite à essayer perchée sur un arbre, qui chante com- d'instrument. Ils entrent seuls dans lame un oiseau, alors ça c’est un phé- Un jour, Monseigneur Duhamel, évé- chapelle. Le curé s’installe et, ravi de 'nomène”’.
jaue d'Ottawa, nomma à la cure de la ja sonorité de l'instrument, se laisse Gatineau, l'abbé Champagne, dont j'OU- aïler à l'inspiration pendant une bonne blie le prénom. M. Champagne était un heure. Tout à coup l'idée lui vint de ju- homme cultivé, que son ami l'organiste ger de l'effet de sa musique sur son R.-O. Pelletier, père. proclamait le meil- hôte. I1 ne voit personne, jusqu’au mo- leur pianiste amateur de la Province. ment où une forme humaine qui s'épon-
geait le front, sort de la cage du souf-
D'autre part, il manquait un peu de sens pratique. La Pointe Gatineau, à fleur. C'était le Gouverneur général du cette époque, était un village canadien Canada qui avait cru pouvoir jouer ce mé: “C'est donc votre dernier che- français, assez pauvre, entouré d’une rôle pendant quelques minutes, mais | eux?” paroisse habitée par des Irlandais à n'avait pas compté sur une aussi lon- “ % ‘gue séance. Haut placés
l'aise. Prenant contact avec son église, | Les fonctionnaires sont comme les li-
| i le curé Champagne, au FAO AN ES . lvres d'une bibliothèque. Ce sont ceux Le chiffre 42
disons un mot de son voisin et ami, le; ; PE NRA curé Labelle, d’Aylmer, frère du notaire Qui SErvent Je moins qui P haut placés. Certains chiffres ont joué un rôle dans l'histoire et dans la légende: le
Labelle de Hull, et que ses confrères a- vaient surnommé “Tit fin Labelle”. d'abord parce que, paresseux, je sentais |3, le 7 et surtout le chiffre 13. Il en est le besoin de m'asseoir, et surtout parce | Un cependant dont je veux parler, c'est que, commençant à lire, j'étais fasciné |le chiffre 12. Il a été emnloyé dans de par les noms des rues A cette époque, [nombreux cas, en voici queluues-uns: l procession ne paradait pas rue Sher-! Les 12 grands dieux, les 12 autels de brooke, comme-aujourd’hui, mais, pour |Janus, les 12 travaux d'Hercule, les 12 SAS T OU AS CE | parler comme le père Lacordaire, elle Ases scandinaves, les 12 fils de Jacob, les L'Oeil) mettait sa main dans la main calleuse |12 petits prophètes, les 12 apôtres, les de son frère le peuple. Quand, une an- 112 fils d'Ismaël, les 12 tribus d'Israël, . | L née, elle traversa les rues Chatham, [les 12 tables de Loi, les 12 envoyés de. Par la fenêtre . Sydenham et Durham, ces noms anglais | Moïse en terre promise, les 12 villes d'E-' Mon cher quand jai su que devais | : me firent oublier mes baisers, et l'orga- !olie, les 12 chevalier, de la Table ron- perdu à la Bourse, j'ai failli me jeter! | Changé nisateur, M. Chalifoux, dut me rappeler : de, les 12 Césars, les 12 paladins de la par la fenêtre. | | i —Tiens. bonjour en à l'ordre. Pour ceux qui sont trop jeu-!cour de Charlemagne, les 12 signes du —Ne fais jamais cela, c’est si dange- .va? Comme tu es changé! nes pour se rappeler cela, je dirai que | Zodiaque, les 12 mois de l’année, les 12 reux! | | | it | les rues Chatham, Sydenham et Dur- | heures du jour, les 12 heures de la nuit, —Rien à craindre; j'habite un rez- ham portent aujourd’hui les noms de et enfin les 12 vautours le Romulus. de-chaussée. Plessis, Maisonneuve et Champlain. Maïs revenons à la procession de cet- te année, Le char allégorique numéro B célébrait le téléphone et commé- | Mmorait deux Canadiens français, Al- Phonse Lefebvre et Norbert Bonnet, qui Patticipèrent aux preuves définitives. | l y en a un autre qui eut son mot à dire dans l'installation du téléphone à Montréal. Il s'appelait Salluste Duval. Salluste Duval était à la fois médecin, Cganiste à l’église Saint-Jacques, Pro- fesseur à l'école de médecine et même à l'école polytechnique sous le principal Balète, au sujet duquel ses élèves di- Saient: “Les mathématiques, c'est l’art Balète”. | Dans ses moments appelés perdus par ironie, Duval, dans son cabinet de céli- bataire, faisait des expériences. Un jour, une compagnie se forma pour
arrondir son escarcelle, du passage à | .Ottawa du prince Albert de Belgique — | pagnie, M. Sise, tend le billet de banque au docteur Duval, lui demande son a-
sa grande surprise, elles furent accep-! ‘tées, et la somme demandée souscrite. ‘C'était la ruine pour l'église Saint- François-de-Sales. Le curé aux abois crut profiter, pour et nm ein, Jean, a te generee fat
de la Compagnie eurent toutes les pei- ‘conval, dut lui apporter une réponse IRON comme ton CHERE la tête en bas? nes du monde à ne pas pouffer de rire: négative. , —Pas plus que toi s'il te fallait comme cinq cents dollars auraient été payés : iles mouches t’asseoir au plafond. sans discussion. Le président de la com- | “ dresse, et dit à un employé: “Installez un téléphone chez le docteur Duval et ne lui envoyez jamais de compte.”
Mon second souvenir me vint lorsque je lus sur un tambour “Garde Saint- François: Pointe Gatineau”.
LS Le dernier
Un client trouve un cheveux énorme dans son potage. Fvrieux il fait appeler
'le restaurateur. Le bonhomme arrive, mais ôtant sa casquette il découvre le genou le plus parfait du monde. Ajors le client, désar-
x +
* % Au restaurant
Etant sur son lit de mort, il reçoit ia! __Je ne puis arriver à manger ce bif- visite du chanoine Campeau, d'Ottawa, teck, il est trop dur. Allez chercher le qui lui dit: “Mon cher Curé, la retraite patron. des prêtres va commencer demain, et! _—Il ne réussira pas mieux que vous, nos prêtres prieront pour votre guéri- | j} a ces fausses dents. son”. “Ah! Monsieur le chanoine, dit le
moribond, j'en connais plusieurs qui
Température —Avez-vous regardé, Baptiste, si le baromètre est à la pluie? —Soyez tranquille, Monsieur, il est dans la salle à manger. ‘ # %
Comment
Me —Tu es changé à ce point-là?
0 RP PS
nique. La date de la mise en activité | était annoncée et tout semblait bien | aller, lorsqu'on constata, comme dans | là fable du singe montrant la lanterne Magique, qu'on avait oublié un point es- Sentiel. Lequel? On ne le savait pas su luste, Tous nos savants locaux y per-| daient leur latin, et l'on songeait à s’a-| dresser à New-York, ce qui représentait | du retard et de l'argent, sans parler de l'humiliation, lorsque quelqu'un dit: “Il ÿ & en ville un Frenehman qui travaille dans les machines”. On va chercher le: docteur Duval, qui demande à être lais- | sé seul avec l'appareil. Au bout d’une! heure ou deux, il annonce que tout fonctionnait, ce qui fut, en efeft, COns- taté. On lui demande quel était son honoraire, I1 répond: “Ca doit bien Valoir cinq piastres”. Les gros bonnets
De passage colonel R. C. Coleman, de gauche à droite: M. no 4; le vicomte Montgomery
fils de et Mme D.C. Coleman, le brigadier W. J. Home, M. C, et un gendarme de la Royale Gendarmerie à Cheval.
[traite du jeune chat qui vous manque.
| —Mais, monsieur, Je m'appelle Geor-,
al, le maréchal Montgormery a décoré de la Croix militaire, le lieutenant- À ro M. D. C. Coleman, président du Pacifique canadien. On remarque jci, :de constater que ces bêtes nous sont su- du district militaire ipérieures en matière linguistique.
Page 7
Poltron
Anecdotes Voici l’étymologie que Saumaise don- ne au mot ‘“poltron”’: elle vient, dit-il,
Les deux chats de Richeïeu
Le célèbre cardinal de Richelieu ai- parait que l’un de vous a voulu me |Coupé). A l’époque du Bas-Empire, les mait beaucoup les chats. Il en avait tromver, ou peut-être tous les deux. |privilèges des soldats vétérans pas- toujours autour de lui plusieurs, parmi —Oh! Monseigneur, dit avec assu- |saient à leurs enfants mâles qui se des- lesquels il se plaisait à passer ses loisirs. jrance le nouvel arrivé, vous allez voir | tinaient à la profession des armes. Mais Certain jour, il s'aperçut de la dispari- que ce n'est pas moi. les empereurs Valentinien et Valence tion d’un de ses favoris. Il fit faire des! Et aussitôt il ouvrit son panier d'où |furent obligés de publier une loi qui recherches, ordonna des perquisitions s'élança ur jeune chat. condamnait à la peine du feu ceux qui, chez les voisins. Rien ne fit découvrir! La pauvre femme, qui avait cru pou- | Pour éviter le service militaire, se mu- le fugitif. Minet était introuvable. Le : voir mentir pour sauver son fils, se crut |tilaient les doigts. En effet, beaucoup cardinal, désolé de la perte du petit perdue; mais, ne se laissant pas abat- de jeunes hommes, à cette époque, en- animal, fit continuer les recherches en ‘tre, elle fit semblant de se trouver mal, |rôlés malgré eux, se coupaient les pou- promettant une récompense à quicon-/s’appuya contre la lampe qui éclairait |ces par lâcheté, pour se rendre inhabi- que lui ramènerait le chat. le cabinet du iministre et la renversa: les au service.
Un matin, son valet de chambre vint 'en même temps, elle lâcha son chat. ee lui annoncer qu’une dame demandait à | Aussitôt, Richelieu appela pour Sa lui parler. apportât de la lumiere et fut très satis- Savez-vous ?
—Yient-elle me donner des nouvelles | fait en reconnaissant dans un des deux | Pen NE de mon minet? demanda le ministre; silchats celui qu'il avait fait rechercher | rec c'est pour cela, qu'elle entre; sinon,/avec tant de sollicitude. | qu'on l’éconduise. —Lequel de vous deux m'a rapporté
La dame, qui avait entendu ces paro- |celui-ci? demanda Richelieu en dési- les, se promit de profiter de la circons- |gnant le minet qui s'était immédiate- tance. | men£ blotti sur ses geoux.
—Madame, dit le domestique en reve-| __C'est moi, réponirent ensemble les rant vers elle, Monseigneur désire Sa- | deux solliciteurs. |
voir ce qui vous amène. . ; 5 : : ‘ d : —Hum! hum! fii le cardinal, il est! ie répondit la sollciteuse, certain qu'il y a ici un chat de contre- que j'ai d’heureuses nouvelles à Jui don- bandes (MAS co e la nuit tous les ner du jeune chat qu'il fait rechercher. chats pres gris, je ne puis savoir qui
—Alors, entrez, madäme. me dit la vérité. Enfin,‘reprit-il au bout
Bientôt la dame se trouva en présence d'un moment de réflexion, comme Ma du redoutable ministre qui, comptant dame n'a voulu me rendre mon chat
sur une bonne nouveïle, la fit asseoir et : : : ; , que pour faire une bonne action, je lui
la reçut avec politesse. accorde ce qu'elle m'a demandé: ensui- fe
D ; DURS SE ée ee + MO gneur, HV là VISIREUSE | en. qui m'ait rendu mon chat. ..
toute tremblante, j'ai découvert la re- —Je vous promets, Monseigneur. . .
—Silence, Monsieur, reprit le minis- tre. Je vous répète que la nuit tous les, chats sont gris. Je continue: comme il se peut que ce soif vous qui m'ayez rendu le chat pour lequel j'avais promis | une récompense, je vous accorde la!
somme promise et je garde les deux |sées de mode.
Donner de Ia tablature à quelqu'un. Donner du souci, de la peine. La ta- iblature était une ancienne pière de mu- sique extrêmement compliquée.
Comment appelle-t-on un long dis- cours plein de lieux communs?
Üne tartine.
Qu'est-ce qu'un vert-galant?
Un homme vif, alerte, empressé au- près des femmes. Qu'est-ce qu'une rossinante? C'est un vieux chevai, un canasson. ;Rossinante était le nom du cheval de ‘Don Quichotte. Qu'est-ce que rompre en visière? Attaquer ou contredire avec violence. n'était pas vermis dans les joutes et tournois de frapper la visière de l'ad- iversaire,
Qu'est-ce qu’un rond de cuir?
Un employé de l'administration du gouvernement,
Qu'est-ce qu'un rossignol?
C’est le nom donné par les libraires aux ouvrages qui ñne se vendent pas, et par les marchands aux étoffes pas-
N'est-il pas d'une couleur tendre et tout unie?
—Oui, dit le ministre, qui, tout fin qu'il était, se laissa aller à donner le si- gnalement du chat tant regretté.
—Eh bien, Monseigneur, je sais où il est, il ne tient qu’à vous de l’avoir dans : la soirée. chats. Seulement, à l'avenir, je vous| Æ Ok +
_Est-ce bien sûr? préviens que je punirai sévèrement tou- | (Tiré des Jeux de Cartes encyclopédi-
—Je vous l'apporterai moi-même, |te tentative de tromperie. Allez. ques de l’abbé Etienne Blanchard). Monseigneur, mais à une condition.
—Laquelle? fit en fronçant le sourcil, l'homme d'Etat revenu à ses habitudes de défiance et de sévérité.
—Un pauvre poète, reprit la sollici- teuse tout émue et les larmes aux yeux, a fait une mauvaise pièce de vers sur Leurs Majestés. On l’a mis à la Bastille” où il pleure, où il regrette sa faute; le coupable est mon fils. Pitié pour lui, Monseigneur!
—Il n'a fait que cela?
—Oui, Monseigneur.
—Ramenez-moi mon chat et je don- inerai un ordre d'élargissement. —Mille remerciements, Monseigneur; jce soir vous aurez votre chat. | La malheureuse mère sortit toute
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tremblante, ne sachant si elle devait se: réjouir de cette promesse ou craindre les suites de son action. Le soir arrive. La pauvre femme qui, le matin, avait promis avec tant de cer- titude le retour du chat favori, était dans de cruelles transes, car elle avait imenti au cardinal. Malgré la bonne intention qu'elle avait eue, pour sauver son fils, non seulement elle n'avait pas lle chat désiré, mais encore elle n’avait lpu en trouver un totalement ressem- | blant. Elle s'achemina cependant vers le palais de Son Eminence, le coeur gros et iplus morte que vive, portant avec pré-| icaution un jeune angora qu'elle voulait | ifaire passer pour le chat perdu. Elle lattendait, tremblante, le moment d’être introduite, lorsqu'elle vit arriver un in-|| fournitures pour toutes marques. iconnu portant un panier avec le plus 10115 - 100e rue Edmonton || grand scin. ————————"’
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Nous parlons français
C'est d’ailleurs assez vexant pour nous
Mais, évidememnt, il y a le ton!
MERCREDI 11 SEPTEMBRE 1946
L'AFFAIRE D'ESPIONNAGE
Les procès des accusés vont reprendre avec la réouverture des tribunaux
Ottawa. — L'affaire d'espionnage re- viendra de nouveau en scène avec la réouverture des tribunaux. i
Laïissée en suspens pour le temps des vacances, l'affaire d'espionnage repren- | dra la vedette au cours des ss) semaines, dans trois grandes villes, Montréal, Toronto et Ottawa, principa- | lement dans la capitale. Toutefois il semble que les procès commenceront pour de bon à la fin de septembre ou au début du mois d'octobre.
Le point de départ est à Toronto où l'on entendra l'appel d'Edward Wilfred Mazerall, 30 ans, aucien ingénieur au Conseil national des recherches, contre une sentence de quatre ans pour acti- vités dans le réseau d'espionnage. L'on | espère que la Cour d'appel ROSES rendra sa détision en dedans d’une se- maine. |
Cinq accusés comparaissent devant la Cour Suprême d’Ontario et deux autres devant une cour de comté.
Voici la liste des 17 incriminés jus- qu'ici:
Devant la Cour Suprême d’Ontario:
H. S. Gerson, 43 ans, Montréal et Ottawa, ancien officier du ministère des munitions.
3. S. Benning, 38 ans, Montréal et Ot- tawa, ministère de la reconstruction et des munitions et beau-frère de Gerson.
Chef d'escadrille M. S. Nightingale, 40 ans, Montréal, ancien expert en com- munications du C.A.R.C.
Eric Adams, Ottawa et Montréal, anciennement de la Banque d'expansion industrielle et de la Banque du Canada.
Chef d'escadrille F, W. Poland, 36 ans, &'Ottawa et Montréal, officier de l’In- telligence Service du C.A.R.C.
Doivent subir un procès expéditif de- vant un juge seul:
Capitaine G. D. Lunan, 30 ans d’,Ot- tawa, du Service canadien de l'infor- mation. |
Dunforth Smith, 35 ans, de Hull, Qué. ingénieur du Conseil National des Recherches.
Professeur Israël Halperin, 35 ans, l'Université Queen's de Toronto, mathé- | maticien et ancien major de l’armée expert en balistique.
Lunan, Nightingale, Gerson et Adams ; sont actuellement internés à A
PNR TR RER
.où is purgent une sentence de trois
mois de prison, pour avoir refusé de té- moigner au procès Ge Fred Rose.
Les autres inculpés sont en liberté provisoire sous cautionnement.
Ceux qui ont déjà été condamnés sont:
Mme Emma Woïkin, 26 ans, de Blaine Fe faut laisser aux gens la liberté d’em- :
Lake, Saskatchewan, ancienne commis
| Belle logique de M. Saint-Laurent! Ge l’Empire britannique s'est terminée :
Le Etats-Unis AE |sauvons la démocratie, soit. Mais
(Suite de DS page 1)
encore préparer un nouveau conflit et la France sera la première à en souffrir.
En somme le discours de M. Byrnes indique que la politique américaine en Allemagne s'oppose à l'attitude prise par la France et la Russie. Cette poli- tique vise à faire de l'Allemagne une puissance forte tandis que ia France craint que la force allemande signifie une menace; la Russie, elle, veut divi- ser l'Allemagne pour pouvoir implanter le communisme dans sa zone d’occupa- tion.
Dilemne |
Les Alliés de l’ouest se trouvent de- vant le danger de faire une Allemagne ; forte qui pourrait devenir une nouvelle menace à la paix mondiale et la tenta-
tive de la Russie de bolchéviser l'Alle-| (ne force moderne pour
magne orientale. Les Etats-Unis et l'Angleterre choisissent de faire l'unité de la puissance allemande.
M. Byrnes a déclaré ouvertement que les Etats-Unis ne permettront pas une
lBanc du Roi à Montréal:
‘la pluie et ie beau temps; M. Saint-
santi-papiste,
du ministère des Affaires extérieures, qui purge actuellement une sentence ide deux ans et demi pour espionnage ‘plus six mois de prison pour mépris de cour lors du procès de Fred Rose.
Mile Kathleen Willsher, 40 ans, d'Ot- tawa, député-régistraire au bureau du Haut Commissaire Britannique, pur- geant une sentence de trois ans.
Conûamné mais en appel:
Freä Rose, 38 ans, de Montréal, dé- puté fédéral ouvrier-progressiste pour la circonscription de Montréal-Cartier, condamné à six ans de prison. Détenu en prison.
E. W. Mazerall, 30 ans, d'Ottawa et Fredericton, ancien ingénieur du Con- seil National des Recherches, condamn- à quatre ans de prison. En liberté sous cautionnement.
Devra subir son procès en Cour du
Dr Raymond Boyer, 40 ans, profes- | à Montréal.
seur de l’université McGill; expert en explosifs. Actuellement en liberté sous
caution. L'appel de Rose serait É er. la cour du magistrat à Otta- retar d é
Dr David Shugar, 30 ans, d'Ottawa | et Montréal: ancien expert naval, dé-| Montréal. — L'appel de Fred Rose, tenu une seconde fois sous accusation | député communiste de Montréal-Car- de conspiration. tier, condamné à six années de péni-
W. M. Papin, commis au bureau des |tencier pour conspiration en vue de vio- passeports à Ottawa, comparaitra sous | ler la loi nationale des secrets officiels trois accusations d’avoir tenté de fal- dans l'affaire d’espionnage soviétique, sifier des PARENTS pour un agent rus- |ne sera probablement pas entendu a- se. vant la session d'octobre de la Cour du
Dr Henry Harris, optométriste de To- |banc du Roi, division des appels. Les ronto, accusé de conspiration avec Pap- |procureurs de la défense ont en effet pin. expliqué qu'ils ne pourraient soumettre
Tous trois ont été libérés sous caution |leurs dossiers et leurs mémoires aux let devront comparaître de nouveau le cinq juges du banc avant plusieurs se- 16 septembre. maines, car c’est une cause remplie de
A Tofonto: difficultés.
Dr John Sogoloff, médecin de Toron- ———— to, devra comparaître le 13 septembre sous une accusation d’avoir fait une fausse déclaration par écrit dans l’affai- re des passeports; libéré sous caution- nement.
Londres admet le droit de Paris en Sarre
a mm
Londres. — Jn porte-parole du Fo- A ———— —— Res a déclaré que plusieurs
: passages du discours du secrétaire d’E- Observatoire
Itat américain, James Byrnes, à Stutt- isuite de la page 1}
gart, sont en accord avec la politique
mention en particulier de l'opinion que la Sarre devrait appartenir à la France.
Laurent se déclare incapable d'agir. | Radio-Canada pourra inviter M. Stali- ! ne à nous “emplir”, M. St-Laurent sera encore incapable d'intervenir.
On est dans un pays libre, voyez-vous.
a < | Montréal devient une | capitale du cinéma
| ee Une transaction qui fera de Montréal ; poisonner leurs voisins. la troisième plus grande ville de cinéma |
Et le communisme canadien en profi- |jorsque Renaissance Films a acheté 300,- | 000 pieds carrés de terrain près du site de l’ancien parc Dominion, sur la rue! Notre-Dame est.
Le maire Houde, agissant pour lal
‘qu'on nous épargne de vivre dans une démocratie bête.
RATER ville, a signé l'acte de vente qui est Ambassade auprès du léestiné à faire de la métropole la ca- ital i i . M. J.- Vatican pitale canadienne du cinéma. M. J.-A.
De Sève, président et gérant général de la corporation cinématographique en question, a signé pour l’entreprise dont les travaux débuteront le 15 de ce mois. Des techniciens viendront de Paris pour aider à la construction des édifices.
Tous les pays de quelque importance ont un ambassadeur où un représentant auprès du Vatican, reconnu comme un Etat souverain. Même j'Angieterre se fait représenter auprès du Pape.
Il n’y a que quatre pays de quelque importance, qui refusent cette représen- tation. Savez-vous lesquels? La Russie, le Mexique, la Turquie et le. . . Canada. |
Vraiment nous sommes en fameuse U HE Î glal compagnie pour mener une petite grève ni cu IVa eur al al P.-E: B.
LETTRE DE LONDRES
Par Glenville Carew, de la British United Press Il y à deux mille ans, ou à peu prés, une flotte de galères de guerre traver-
le Pacifique
Washington. — Les membres du co- mité des Affaires militaires de la Cham-
tif a cru logique d'en remettre la tenue : ‘à l'automne
‘de précision au sujet des décisions de: rcette commission royale.
bre des représentants, qui ont entrepris une tournée dans les bases d'Extrême- Orient, recommandent la création d’u- ne force militaire piussante et moderne pour le Pacifique et la région de j'A- laska. Ils désirent que cette force soit en mesure d'affronter toute provocation soviétique. Le comité exprime son obpi- inion après avoir conféré pendant trois (pentes avec létat-major du général Douglas MacArthur, à Tokio.
nouvelle dictature en Allemagne, que cette dictature soit nationale ou vienne | de l'extérieur. Des observateurs ont vu dans cette déclaration un véritable défi à la Russie qui semble vouloir imposer sa politique à l’est de l'Allemagne.
C'est l'une des rares circonstances où l’on a vu la France et la Russie se ranger contre un projet anglo-améri- cain. Il faut noter cependant que les causes de l'opposition ne sont pas les mêmes pour la France et la Russie.
Généralement, la France se range avec les deux autres puissances alliées | sur les questions importantes de politi-
que internationale. Montréal (B.U.P.) — Une campagne Trieste et Grèce intensive contre le communisme dans Ainsi sur la question de Trieste, la |]a province de Québec sera entreprise France a appuyé l'opposition anglaise | par les Chevaliers @e Colomb. Des me- au projet soviétique de faire de cette jsures énergiques seront appliquées pour ville une dépendance de la Yougoslavie. \assurer le respect de nos institutions L’Angleterre a même menacé de se dis- lé les 50,000 membres de l'Ordre dans socier de l'accord conclu entre les qua- la province de Québec seront invités à tre grandes puissances si l’on tentait de prendre une part active dans cette faire de Trieste une ville yougoslave. |campagne durant l'année colombienne C'est la première fois que l'Angleterre ‘qui commence. fait une telle menace dans une confé-| C'est le juge T.-A. Fontaine, député rence interalliée. d'Etat, qui a annoncé cette nuovelle à L'Angleterre a aussi répondu sur un Montréal. ton ferme aux accusations portées par | la Russie à cause de Ia présence des); troupes britanniques en Grêce. Moscou |. avait prétendu que la présence des trou- pes britanniques constituait un danger! pour la paix dans les Balkans. Les chiffres Drélininaires pour les | Le délégué au conseil à également re- premiers sept mois de 1946 indiquent 145 futé les accusations soviétiques. grèves de 119,679 travailleurs et une! Il a même soutenu que ce n'est pas ‘perte de 2,544,581 journées individuelles la Grèce qui menace la guerre dans le ,de travail. Durant la même période de sud-est de 1'Europe mais plutôt les pays l'année dernière ïl y eut 120 grèves in- satellites de la Russie qui poursuivent. .téressant 37,609 travailleurs et qui ont; des manoeuvres guerrières contre la causé une perte de 128,208 journées de: Grèce. travail. -
Campagne contre le communisme
——
IT y a eu 145 grèves en sept mois au Canada
sait la Manche et transportait des lé- gions romaines sur la côte du Kent, à l'extrémité sud de l'Angleterre. Les autorités ont érigé un monument à cet endroit historique.
Il y eut des chocs et des divergences d'opinions avec les anciens Anglais qui, il faut le dire, ont accueilli les Romains d'une manière qui ne correspond pas à la politesse des anciens pour les visi- teurs. Toutefois, les choses ont fini par se régler et les Romains ont décidé de rester au pays et de s’y établir. Ils y sont restés quelque 400 ans puis ils sont repartis à la hâte pour régler certaines affaires urgentes dans leur propre pays. Ils ont laissé derrière eux une foule de choses que nous recueïillons encore.
Cela s’est produit en 1942. Des Anglais labouraïient un champ dans le comté de Suffolk. Ce champ avait toujours été cultivé et n'avait jamais rapporté autre chose que les fruits ordinaires et la terre et rien de pius. Un employé de ferme décida de pionger la charrue à
dix pouces dans le sol alors que lon
avait toujours labouré à une profon- deur de six pouces.
Le soc de la charrue se heurta à un obstacle qui fit briser le lien entre la:
charrue et le tracteur. Les deux fer-:
miers entreprirent d'enlever cet ob- stacle qui apparut d'abord comme un paquet de ferrailles. En retirant ces objets on compta 34 plats, assiettes, bols et cuillers. Les laboureurs apportè- rent ces objets à la maison et travaillè- rent longtemps à les nettoyer. On dé- posa ensuite les ustensiles que l’on pla- ça dans un armoire pour s'ajouter sim- plement aux ustensiles que l’on possé- dait déjà. On considérait que cette! trouvaille était utile, sans plus. Toutefois, un an plus tard, un numis-
La Survivance
me +
Cette photo montre des grévistes faisant le piquetage d’une usine lors de la grève des tisserands
nt + es
Les see sont venus en nombre suffisant dans les provinces de l'Ouest
Les exigences de la main-d'oeuvre agricole sont maintenant satisfaisantes dans plusieurs régions de l'Ouest, selon la déclaration que fait aujourd’hui l Humphrey Mitchell, ministre du Tra- vail. “La réponse a été excellente à no-, tre demande de moiïssonneurs d'Onta- | rio et de Québec pour les récoltes dans les provinces de la Prairie,” dit le mi- nistre.
Le molssonage a fait de rapides pro-! grès dans presque toutes les régions de l'Ouest. Jusqu'ici, les exigences de la main-d'oeuvre agricole sont presque sa- tisfaites au Manitoba et en Saskatche- | wan, mais quelques moissonneurs sont :
encore envoyés en Alberta par l'entre-
h. | l'ouest du Québec. ‘tifs plus considérables de travailleurs
:dans les provinces de la Prairie pour
mise des bureaux locaux du Service na- tional de Placement en Ontario et dans
Les rapports indiquent que des effec- sont disponibles sur place cette année
aider au moissonage. Plusieurs sont des anciens combattants ou des travailleurs qui ont quitté les industries de guerre. Le ministre du Travail dit que dans plusieurs Zones, des groupes spéciaux de travailleurs, y compris des Japonais canadiens et des prisonniers de guerre,
:ont apporté leur excellent concours. Le
Î . e ss A :moissonage est particulièrement avancé
Un buste du Rév. Père | Charles Charlebois
Î . us i Ottawa. — D'après sa constitution, l'Association d'éducation doit tenir un
malement un tel congrès devrait avoir : lieu cet automne, mais le comité exécu- ‘
1947. Plusieurs raisons, : dont la session de la Commission royale : ‘sur l'éducation, miiltent en faveur de : cette remise. L'Association d'éducation :
| croit qu’il est opportun d'attendre plus :
L'Association d'éducation veut garder vivante la mémoire du Père Charlebois,
lom.i. Peu de temps après la mort de ce.
vaillant catholique et patriote, le co-
‘lmité exécutif a pensé aux moyens les!
plus aptes à rappeler son souvenir. A-; près discussion et réflexion, le core | exécutif, lors de sa dernière réunion a décidé de confier à un sculpteur cana- 1! dien-français la production d’un buste | qui perpétuera la figure de celui qui a travaillé sans relâche à la . des Franco-Ontariens. Deux répliques ! de ce buste seront offertes aux RkE.; PP. Oblats et au “Droit”.
s découvre un trésor
remontant à l'époque < des Romains
| mate vint rendre visite au cultivateur !
qui fit part de sa découverte. Immé- | diatement, le numismate le pressa de: questions: “Où, quand, comment, etc”, 11 demanda des précisions au fermier et la permission d'apporter ces objets au!
musée national où les experts ont cons- | | taté que les objets appartenaient Sitrec
fois aux Romains et étaient en argent authentique. 11 s'agissait d’un véritable : trésor historique.
Ces trésors découverts dans le sol appartiennent en principe à la cou-. ronne. Toutefois si la personne qui l'a: trouvé en fait la déclaration immédiate- ment, il peuï recevoir la valeur du mar- ché mais s’il retarde il ne reçoit que la valeur réelle de l'objet.
Le laboureur qui a trouvé le trésor et le chauffeur du tracteur ont reçu chacun 1,000 livres sterling.
À ma connaissance, c’est Le cas le plus récent de découverte de trésor enfoui dans le sol. Je ne serais pas surpris que des milliers de cultivateurs, après avoir lu cette nouvelle, labourent leurs . Champs à temps et à contre-temps ain- si qu’à de plus ‘grandes profondeurs qu'auparavant, non seulement dans le Suffolk mais aussi dans toute l'Angle- :terre avec l'espoir d'y trouver des tré- _ SOS.
| Il y a toujours. de l'espoir pour les
chercheurs qui veulent trouver des tré- sors. Cependant peu d'entre nous son- igent à entreprendre des recherches. | C’est peut-être pour les raisons que m'a fournies un numismate de mes amis qui me rappelait cette parole de Tom Sawyer: “Ces trésors sont cachés à des endroits difficiles: quelques fois dans des iles désertes et parfois dans des cof- fret pourris enfouis à l'ombre d'arbres | morts et disparus . ou bien. .. sous des
maisons hantées.” . Qui veut aller.les chercher?
au Manitoba et en Saskatchewan. C’est dire qu’on a eu besoin des travailleurs
‘ontariens et québecois presque deux se- imaines plus tôt qu'eri 1945.
À cause de la rapidité du moissonnage dans l'Ouest, il a fallu emboucher les travailleurs où ils se trouvaient à une
louverte de la Grande-Bretagne. I1 fit | Congrès général tous les deux ans. Nor-. date relativement plus avancée, surtout
laine l'ouest du Québec et l'est de l’'On- tario. En tout quelque 1800 travailleurs
ont été dépêchés en Saskatchewan, 500
au Manitoba et 500 en Alberta. En plus de ceux qu'on envoie directe ment de l'Est canadien en Alberta, d'au-
‘tres moissonneurs se rendront du Ma-| nitoba et de la Saskatchewan à la fin! -du moissonnage dance ces deux provin-
ces.
Bien qu'on n'ait eu besoin des services ide tous les volontaires pour l'Ouest, ‘Phon. Mitchell déclare que toutes les zones d'embauchage d'Ontario et de . Québec qui avaient été désignées à cette fin ont envoyé des nioissonneurs.
Un nouveau fils Dionne est né
North Bay, Ontario. — La famille ‘Dionne s'est enrichie d'un nouveau | membre, un garçon de huit livres, né à Calander, Ontario.
Les deux médecins qui ont donné ‘leurs soins à la mère, Mme Ovila Dion- ne. étaient tellement nerveux, qu'ils ont bte de peser l'enfant à sa naissance. La nouvelle à aussi créé tout un émoi ‘chez les quintuplettes Cécile, Yvonne, : Marie, Emilie et Annette, qui ont main-
tenant 12 ans. Elles ont consacré toute
la soirée à trouver un nom pour leur nouveau petit frère
L'agriculture, facteur de stabilisation
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prétendue paix sous laquelle nous vi. vons actuellement que ces horreurs, dont les Nazis se sont rendus coupables, les Alliés eux-mêmes les répètent à 16. |gard de la Pologne, des pays neutres de \la Baltique qui ne veulent que leur in- dépendance, de l'Allemagne et de tous ces petits Etats qui gravitent autour de la Russie”.
Le pèlerinage du voeu à Strasbourg
En 1942, un groupe de jeunes Alsa-
par les Rouges durant la guerre civile |ciens, réfugiés à Clermont-Ferrand dé.
‘au soir de la Nativité de la T. S. Vierge, |cida de faire une reproduction de ja le 8 septembre 1936. Connu et estimé |statue de la Vierge de Strasbourg. La
de toute la population pour son zèle et | Madone fut transportée au cours d‘une sa grande charité, le religieux, bien | procession solennelie de Clermont au qu'âgé et malade, fut trainé à travers | lieu de pèlerinage du Puy. Les réfugiés les rues de la ville vers le lieu de l'exé- lavaient formé le voeu de ramener la
cution. Plus d'une fois, à bout de forces, il dut demander à ses bourreaux d'en finir, se sentant incapable d'aller plus loin. Rendu au cimetière, on lui offrit de lui laisser la vie sauve s’il voulait blasphémer. 11 répondit par des louan- ges à Notre-Seigneur et c'est en s’'excla- mant: Vive le Christ-Roi, et les bras en croix qu’il reçut la décharge meur- trière. Un des soldats, ému par son cou- rage, refusa de participer à l’exécution.
Ministre de Chine auprès du Vatican
Changhaï. — L'agence centrale chi- noise de nouvelles rapporte que le Dr John Ou, juriste de réputation interna- tionale, à été nommé ministre de Chine près le Vatican. Il est le premier à occuper ce poste et professe la religion catholique.
Les Alliés imitent les Nazis
Dans un article que vient de publier le Good Housekeeping, un magazine des plus répandus aux Etats-Unis, S. Em. le cardinal Spellman dénonce vigoureu- sement l'attitude inhumaine des Russes. En voici les premières lignes: “Les ac- tes odieux »erpétrés par les Nazis con- tre les Juifs sans défense, contre leurs voisins les Polonais, et les autres peu- ples qu'ils ont conquis, demeureront toujours comme un souvenir révoltant. C'est pour effacer de la terre un tel régime que les hommes ont été appelés à s’enrôler, à semer la ruine et la mort.
Vierge à Strasbourg lorsque l'Alsace serait libérée. Ce voeu a pu être réalisé à Strasbourg le 15 août.
À son arrivée aux portes de la ville, 6,000 scouts, venus de tous les points de la France, attendaient la Madone et lui firent cortège tout au long de Ja traversée de la ville, dont les rues é- taient pavoisées aux couleurs natio- nales. Mgr Weder, évêque de Strasbourg, a béni la Vierge sur le parvis de la ca- thédrale.
La messe traditionnelle des échevins Lyonnais
Le 8 septembre, tous les rapatriés du diocèse de Lyon qui ne purent se ren- dre à Lourdes pour le pèlerinage natio- nal, se rassemblèrent à la Basilique de Fourvières pour la messe traditionnelle des échevins lyonnais.
En 1643, les représentants de la mu- nicipalité lyonnaise, remerciaient la Vierge de la délivrance de la peste qui ravageait la ville depuis un demi-siècle.
Le 8 septembre, les rapatriés rendi- rent grâces de ia fin victorieuse de cette guerre et de leur retour dans leur foyer.
2534 navires américains immobilisés
New-York. — La grêve des marins &- méricains se propage rapidement dans les ports des Etats-Unis. Jusqu'ici 2,534 navires sont immobilisés sur les trois !
“Mais c’est un symbole honteux de la côtes.
7
. des idées subversives, elle coonsitue un
Québec. — “L'agriculture est le prin- | cipal facteur de stabilité de notre éco- C h h
nomie. Dans l'époque critique que nous erc eZ -VOus. ) . träversons, si propice à la propagation . « . un imprimeur point de ralliement, une forteresse in- ° comparable. Elle est une garantie de paix et de sécurité”.
Le premir ministre de la province, M. Duplessis, s’exprimait en ces termes, dans une allocution qu'il prononçait, a- près avoir reçu les insignes de com- mandeur honoraire de l'Ordre du Mé- rite agricole.
de typographie:
Les journalistes auront leur congrès
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CARTES DE VISITE
Montréal. — Jean-R. Nowlan, depuis Menus de nombreuses années journaliste à TETES DE LETTRES “La Presse”, à été élu président du Faire-part premier congrès des journalistes du CARTES MORTUAIRES Québec, qui aura lieu à Montréal les Périodi | 12, 13 et 14 octobre prochain. es.
Cé congrès sera tenu dans le but d'é- FACTURES — AFFICHES tablir des liens plus étroits au sein de Catalogues la “quatrième puissance” et de résou- PROGRAMMES dre les problèmes auxquels doivent fai- Journaux
re face les journalistes canadiens de Québec.
M. lisley en route pour
RAPPORTS FINANCIERS
Londres Téléphonez: Écrivez: - e Rue Paris. — Le ministre des Finances, M. 24702 10010 ae lsiey, s'est envolé pour Londres, afin _ Edmon on
de visiter la Grande-Bretagne. Le mi- nistre canadien des Finances s’embar- quera sur le Queen Mary, pour le Cana- da, le 14 septembre prochain.
L'IMPRIMERIE “LA SURVIVANGE”"
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